Une passion « titanesque »

Sylvain Plamondon au Grand salon du passe-temps

Le comité organisateur du 6e Grand salon du passe-temps a choisi, parmi tous les exposants qui seront sur les lieux cette année, un passionné du Titanic: Sylvain Plamondon. Le collectionneur aura un kiosque qui devrait attirer le regard de bien des curieux : quelques centaines d’objets liés de près ou de loin au célèbre bateau, une section sur la vie à bord du Titanic avec des reproductions ainsi qu’une autre dédiée à des objets originaux provenant de l’épave du paquebot.

« J’ai une passion pour tout ce qui est épaves, plongées sous-marines, catastrophes, disparitions mystérieuses. J’aime aussi l’histoire. Ça me fascine. Et en 1985, lorsque l’épave du Titanic a été découverte, ma passion a pris tout son sens », mentionne au journal Sylvain Plamondon.

Sa curiosité l’a alors emporté. Il s’informait sur cette découverte grâce aux journaux, et plus tard, avec la magie Internet. « J’ai mis toute mon attention sur cette découverte et je me renseignais le mieux possible sur le sujet. »

Parmi sa collection de quelque 300 objets, ses artefacts les plus précieux sont ceux directement liés au bateau : un morceau de charbon, un morceau de bois flottant sur le lieu de l’accident, un bout de ficelle, une tuile. Mais il a un faible aussi pour la signature d’une ancienne survivante du Titanic ainsi qu’un journal de 20 pages publié 5 jours après le drame. 

Passionné par le Titanic, Sylvain Plamondon avoue également être intrigué par d’autres catastrophes maritimes et aériennes : l’Empress of Ireland, qui a fait naufrage en 1914 dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent, près de Rimouski, l’avion Liberator Harry B-24, qui a fini sa route dans la montagne Noire de Saint-Donat en octobre 1943, l’avion du vol 831 de Trans-Canada Airlines, qui s’est s’écrasé à Sainte-Thérèse-De Blainville en novembre 1963. « Ce sont des sites que je visite. Je tiens à me rendre sur place, faire des fouilles archéologiques. J’imagine que c’est aussi mon côté voyeurisme. Je revis l’histoire, ressens profondément la tristesse, cherche à comprendre la tragédie. Je lis beaucoup sur le sujet », explique le collectionneur qui avoue que tant et aussi longtemps qu’il ne refera pas surface, le vol MH370, disparu depuis plus d’un mois, restera pour lui un mystère.

Malgré son intérêt pour toutes ces disparitions, le collectionneur avoue se concentrer uniquement sur les objets du Titanic et de sa réplique, l’Olympic, parce que sinon, « ce n’est pas long qu’on dépense ».  

En 2012, dans le cadre du centenaire du naufrage, Sylvain Plamondon s’est envolé pour Belfast, en Irlande, là où le bateau qui devait être insubmersible a vu le jour. « C’est une visite que j’attendais depuis 15 ans! C’est le berceau du Titanic. J’y ai fait une visite guidée en compagnie d’une descendante du Titanic, Susie Millar », ajoute celui qui exposera aussi des vestiges des lieux de la construction du Titanic.