Un Robert Charlebois en grande forme

Robert Charlebois était de passage au Centre Marcel-Dulude samedi soir pour présenter son spectacle Rock’oustic, un dernier avant de partir pour une série de dates en Europe. L’artiste est apparu sur scène un peu après 20 h, sortant de derrière le rideau, reprenant les premières paroles de « La complainte du phoque en Alaska ».

Il est accompagné au piano par Martin Lizotte pour l’interprétation de cette chanson de Michel Rivard. Il explique par la suite au public déjà conquis que pendant plusieurs années, «  eux-autres, l’autre bord » ont cru longtemps qu’il s’agissait d’un titre de Charlebois. « Ils me disaient que c’était la chanson qu’il préférait de mon répertoire. Et de loin. Au début, je leur disais que c’était de Michel Rivard et de Beau Dommage, mais après 40 ans, j’ai fini par baisser les bras. »
Entretemps, trois autres musiciens font leur entrée sur scène, dont le complice de longue date de Charlebois, Dominique Lanoie.

Au cours de l’heure et demi qui suit, Robert Charlebois, beau sur scène et en grande forme pour un homme qui a plus de 70 ans, puise dans quelques-unes de ses 300 chansons, prenant soin de livrer les préférés des spectateurs. On a pu entendre, notamment, les succès « Je reviendrai à Montréal », « Avril sur Mars », « Les talons hauts », « Les ailes d’un ange », « Lindberg » et « Ordinaire ». Seul bémol à la soirée, les spectateurs, qui se sont contentés de rester sur leur siège tout au long de l’événement. Les quelque 475 personnes dans l’assistance se sont levées et se sont mises à danser uniquement sur « J’t’aime comme un fou », vers la fin de ce Rock’oustic.
En rappel, Charlebois a parlé de ceux qui partaient trop vite avant de commencer seul au piano « Ne pleure pas si tu m’aimes », dont les paroles sont de Saint-Augustin et la musique de Charlebois. Il a ensuite continué avec sa version francophone de « Can’t Help Falling In Love » d’Elvis Presley, qui a résulté en « Je suis tombé fou amoureux de vous ». Après « J’veux de l’amour », il en a offert une dernière au public : une nouvelle chanson, « Satisfaction », puisque pour lui, toute composition qui n’a pas plus de 10 ans est une nouvelle chanson.