Un rêve culinaire pour Pasquale Vari

Les Chefs!

L’émission Les Chefs!, à ICI Radio-Canada, a repris il y a maintenant trois semaines. Un rêve culinaire qui dure depuis neuf ans pour le Montarvillois Pasquale Vari.
Douze aspirants-chefs se font la compétition en cuisine devant des défis qui mettent leur créativité et leurs connaissances culinaires à l’épreuve. L’objectif : devenir chef et faire son entrée dans l’élite culinaire.
Pasquale Vari est associé aux Chefs! depuis les débuts de l’émission. « Pour moi, c’est un rêve culinaire, une expérience que j’essaie d’apprécier à 150 % chaque minute sur le plateau », observe Pasquale Vari.
En entrevue avec Les Versants, il raconte qu’au départ, il avait été approché en tant que consultant afin d’aider à bâtir le concept. Il est en quelque sorte un des artisans de cette série de cuisine. « Je suis là depuis les débuts, lorsqu’il fallait mettre en place les racines du projet. J’ai été consultant la première année. On m’a contacté alors que l’émission n’avait ni logo, ni titre, ni même de lieu de tournage. Avec le temps, j’ai appris comment se monte un “show” de télévision, l’équipe de production a appris quelles étaient nos limites culinaires. »

« Pour moi, c’est un rêve culinaire, une expérience que j’essaie d’apprécier à 150 % chaque minute sur le plateau. » – Pasquale Vari

En plus de son rôle de consultant, celui de juge expert lui a aussi été confié. La première saison, M. Vari était accompagné de Laurent Godbout et Jean-Luc Boulay sur le panel d’experts. C’est à la deuxième saison que Normand Laprise a succédé à M. Godbout.
Aujourd’hui, lorsqu’il parle de ses deux collègues avec lesquels il commente et note les plats des candidats, Pasquale Vari les qualifie de « grands chefs et d’excellents restaurateurs ». Il précise : « Ce sont des experts dans le domaine. » Pour sa part, il croit que si ce n’avait pas été de l’enseignement, il n’aurait peut-être jamais été choisi en tant que juge. « J’arrive d’une bonne maison d’enseignement. » Rappelons que Pasquale Vari occupe depuis 1995 un poste de chef enseignant à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Il est aussi diplômé en cuisine italienne de l’École d’hôtellerie Vibo Valentia, en Calabre, en Italie. Il ajoute aussi à son CV deux diplômes de l’ITHQ, un en cuisine professionnelle, l’autre en cuisine évolutive pour restaurant et hôtel. « Parmi les juges de l’émission, je suis le pédagogue », spécifie- t-il.

À quoi s’attendre de cette nouvelle saison?

La première de la saison 2019 a eu lieu le 1 avril dernier. En guise d’introduction, les 13 candidats de la brigade de l’animateur Daniel Vézina avaient le défi de cuisiner un fish and chips à partir de deux variétés de poissons… vivants! « Les téléspectateurs habituels vont constater cette année qu’il y a eu un ajustement au montage; c’est plus fluide et cohérent. L’ensemble de la production a été très créative au plan télévisuel. D’autre part, nous avons voulu, pour cette nouvelle année, surprendre les candidats en leur jouant quelques tours durant les défis, dans le bon sens, évidemment! » La première a attiré 630 000 personnes devant le petit écran.
Le Montarvillois et Daniel Vézina sélectionnent les candidats qui feront l’émission, alors que l’ensemble de l’équipe planche sur les duels et les défis. Pasquale Vari se dit surpris du succès que connaît Les Chefs!, mais souligne que c’est « le succès de toute une équipe », autant devant l’écran qu’à l’arrière-scène. Au total, il y a 60 personnes sur le plateau de tournage. « Au départ, je n’avais aucune idée à quoi m’attendre, ni des cotes d’écoute, ni du public qui nous regarde chaque semaine. C’est plus tard que nous avons constaté que Les Chefs! était une émission familiale, bonne autant pour les adultes que pour les jeunes de 5 à 16 ans. Les gens regardent l’émission en famille. »
Il associe le succès et la longévité du projet à sa thématique : la cuisine et la nourriture. « Les gens mangent deux ou trois fois par jour. Beaucoup de monde peut s’y retrouver. »
Selon l’enseignant, ce succès se poursuivra tant qu’il y aura de « bons talents culinaires et de bons produits locaux ».

QUESTION AUX LECTEURS :

Croyez-vous qu’il y a trop d’émissions de cuisine à la télévision?