Soyons bien représentés!

Tournée Que du vent au Centre Marcel-Dulude

« Nos concerts en Montérégie, à Saint-Bruno, Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Jean-sur-Richelieu, sont chaque fois un terreau fertile pour des performances électrisantes et survoltées. Les gens de ce territoire aiment danser, s’amuser et faire la fête. Pour nous, c’est également très agréable parce que nous sommes près de la maison, ce qui nous permet, à tous, de prendre plus de temps ensemble », mentionne le bassiste du groupe, Jérôme Dupras, joint par le journal.

Au programme de la soirée du 11 octobre, la prestation des Cowboys Fringants au Centre Marcel-Dulude devrait contenir 25 chansons, certaines d’entre elles présentant le disque Que du vent, comme « Paris – Montréal » « Marilou s’en fout» et « Shooters », mais également des succès et insuccès du groupe, comme se plaît à le dire le musicien, provenant des albums 12 Grandes chansons à L’Expédition en passant par Break syndical, sorti il y a plus de 10 ans. 

Improvisation

Les Cowboys sont reconnus pour offrir des spectacles différents d’un endroit à l’autre, ce qui amène certains fans à les suivre parfois jusqu’en Europe, et vice-versa. La liste des chansons est sélectionnée 30 minutes avant l’entrée en scène des musiciens. « Nous avons quelques blocs immuables de chansons qui se suivent, et qui terminent parfois nos prestations, mais sinon, nous aimons beaucoup improviser et rester sur le qui-vive, alertes aux demandes spéciales de nos admirateurs. C’est ce qui nous permet de ne pas rester sur le pilote automatique et de sortir de la routine », explique Jérôme Dupras. Et si un vieux titre sort des boules à mites à la suite d’une demande dans la foule et que le chanteur en oublie ses paroles en cours de route? « Nous sommes prêts à prendre ce risque et tolérants sur nos erreurs. C’est le danger quand on travaille sans filet. » 

Nommés dans la catégorie Groupe de l’année au prochain Gala de l’ADISQ, les Cowboys Fringants s’apprêtent à prendre un mois de repos à la fin de la présente tournée. Ensuite, le parolier du groupe, Jean-François Pauzé, sortira quelques textes de son sac. Ce sera donc une année de composition avant de participer aux différents festivals l’été prochain. Un nouvel album devrait voir le jour à l’automne 2014, succédant à Que du vent. « Nous avons fait quelques concerts marquants au cours de la dernière tournée, dont la fête nationale à Québec et le Festival des Montgolfières, lors duquel nous avons souligné les 10 ans de Break syndical, sans oublier nos spectacles en Europe, à l’Olympia et au Zénith », de poursuivre le cousin de Marie-Annick Lépine, la violoniste du groupe.

La Fondation des Cowboys Fringants

Depuis quelques années, les Cowboys Fringants s’impliquent activement dans le domaine de l’environnement tant au niveau sensibilisation que financement. Dans cette  foulée, la mise sur pied de la Fondation des Cowboys Fringants désire rendre les campagnes de financement plus accessibles, rigoureuses et transparentes. Afin de souligner son passage à Saint-Bruno, le groupe est en contact depuis un certain temps avec la Fondation du Mont-Saint-Bruno, afin de sauvegarder la partie menacée par le projet du Boisé des Hirondelles.

La dernière fois que les Cowboys Fringants étaient de passage au Centre Marcel-Dulude, le journal Les Versants était sur place. Dans un texte racontant les points forts du concert, l’auteur de ces lignes avait titré Les Cowboys Fringants au Centre Marcel-Dulude : généreux, déchaînés et totalement hors de contrôle. Les quelque 625 personnes qui étaient sur place doivent se souvenir de cette performance encore aujourd’hui.

Les billets pour les Cowboys Fringants, en admission générale, sont en vente au coût de 30 $.