Quelques suggestions pour la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois »  

Dans le cadre de la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois », qui se déroule aujourd’hui, le journal Les Versants propose quelques titres publiés au cours des derniers mois par des auteurs de la région.

Les adeptes de l’écriture de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et Sainte-Julie rédigent et font paraître une panoplie de titres au cours d’une seule année. En voici quelques-uns, parus depuis le début de l’année 2022.

La plus récente parution provient de l’imagination de Mélissa Perron, de Saint-Bruno-de-Montarville. Dans Au gré des Perséides, on retrouve Fabienne, attachant personnage que les lecteurs ont d’abord connu dans les bouquins Promets-moi un printemps et Belle comme le fleuve. La trilogie a été publié chez Hurtubise. Fabienne habite maintenant depuis trois ans dans le duplex que lui a légué sa mère à Saint-Auguste-sur-Mer. Elle vit une relation parfaite avec Charles, son amoureux, demeure dans un endroit idéal, face au fleuve, et occupe un emploi passionnant… Pourtant, quelque chose la gruge, de plus en plus, depuis des mois, et la tempête gronde. Il est aussi question de secrets. À l’occasion de la journée « J’achète un livre québécois », Mélissa Perron est en séance de signatures cet après-midi, de 13 h à 15 h, à la librairie Citation du Mail Montenach, à Beloeil.

Francine Laviolette a fait paraître Le silence du passé en mars dernier. Publié par la maison d’édition Les Éditeurs réunis, il s’agit d’un deuxième roman pour l’auteure de Saint-Bruno-de-Montarville. En effet, en 2020, Mme Laviolette avait publié Dans les yeux de Laurence. À l’époque, elle avait évoqué ce livre à venir lors d’une entrevue avec Les Versants. « Une histoire qui se déroule entre 1949 et 1956 sur les rives du Saint-Laurent, dans un village fictif à proximité de Sorel. Le récit mettra en lumière les difficultés que rencontre un couple aux prises avec des problèmes d’infertilité. Le confinement m’a permis de travailler ce roman plus rapidement. Il est bien avancé », exprimait Francine Laviolette. Elle sera au Salon du livre de l’Estrie, à Sherbrooke, du 13 au 15 octobre, et travaille actuellement sur la suite du roman Le silence du passé, qui sortira dans les prochains mois.

Jean-Luc Morin a profité du passage de la nouvelle année et de la saison hivernale pour publier à compte d’auteur un roman historique dont une partie de l’intrigue se déroule à Saint-Bruno-de-Montarville. Le Secret Illuminati de Montarville raconte l’histoire de la fondation et de l’essor de l’Ordre Illuminati et le mandat d’un agent de propager la mission de l’Ordre en Amérique. « Je suis persuadé que mon roman peut intéresser les gens de la Montérégie, particulièrement ceux de Saint-Bruno-de-Montarville », commente Jean-Luc Morin. Ce dernier n’en est pas à son premier bouquin. Dans le passé, l’écrivain de Sainte-Julie a aussi fait paraître les pièces de théâtre Ottilia en 2015, et Jérémiades en 2017. Puis en 2019, Jean-Luc Morin renoue avec l’écriture et propose les deux premières histoires d’une série d’albums adressée aux enfants.

« Je suis persuadé que mon roman peut intéresser les gens de la Montérégie, particulièrement ceux de Saint-Bruno-de-Montarville. » – Jean-Luc Morin

Rébecca Mathieu ne cesse d’écrire. Son plus récent roman, Reflet de cuivre, a été publié chez Monarque en mars dernier. Un pavé de près de 500 pages classé science-fiction et fantastique. « Tiffany ne parvient pas à se remettre de sa torture aux mains du sadique Fou noir. Une tentative de suicide la projette dans un univers parallèle, où les dirigeables sillonnent le ciel et l’époque victorienne a été mécanisée. Passionnée par l’ingénierie, Tiffany aurait pu commencer à guérir si ce n’était d’une guerre mondiale dont elle ignore l’enjeu, d’une épidémie qui rappelle la syphilis, et surtout de ce double du Fou noir qui dit vouloir la protéger… Comment est-elle censée faire confiance à un homme dont le visage est synonyme de cauchemar? » La romancière de Saint-Basile-le-Grand accumule les titres depuis bientôt une décennie : Amadentelle, Rouge pouvoir, Ouroboros, la trilogie pour jeunes lecteurs Coup de patin ainsi que Mémoire et compulsion.

Enfin, Pierre Poulin-Piel, de Saint-Basile-le-Grand, publie Les légendes de Victor le géant, un recueil de contes illustrés pour enfants. C’est la petite-fille du Grandbasilois, Charlie Poulin-Roy, native de Chandler en Gaspésie, qui s’est chargée des illustrations accompagnant les récits de son grand-père. « Découvrir qu’un de ses petits-enfants tient à partager le rêve de son grand-papa en participant à la parution d’un livre de contes, par ses illustrations, tient du vrai bonheur », écrit celui qui se spécialise habituellement en poésie.

Le 12 août prend de l’ampleur

Le rendez-vous « Le 12 août, j’achète un livre québécois » a été fondé en 2014 par Patrice Cazeault et Amélie Dubé. Depuis 2014, « d’un mois d’août à l’autre », les librairies sont de plus en plus sollicitées la journée du 12. Car le succès de cette journée ne s’estompe pas. Le 12 août 2021 fut la meilleure journée de l’histoire de J’achète un livre québécois. Les ventes québécoises ont atteint 672 %. Un record depuis 2014. En 2020, en pleine pandémie, les ventes de bouquins ont grimpé de 599 %, selon les données compilées par la Banque de titres de langue française. Une statistique qui s’élevait à 621 % en 2019. Pour la première du « 12 août, j’achète un livre québécois », en 2014, les ventes avaient augmenté de 214 %.