Patrick Senécal de retour dans l’univers de Malphas

Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave

Juste à temps pour la rentrée, le troisième tome de la série Malphas, de Patrick Senécal, Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave, était lancé la semaine dernière. L’auteur et la maison d’édition Alire ont procédé au lancement le 19 août à La Succursale, un bar de Montréal. 

Dans ce troisième tome d’une série de quatre, Patrick Senécal dévoile de nombreux éléments supplémentaires du mystère qui hante le sous-sol du plus étrange cégep de la province et propose une nouvelle intrigue indépendante des deux premières, bien que tout aussi décapante. « J’ai beaucoup de plaisir à écrire cette série à la fois humoristique et ludique. Ça me fait du bien de plonger dans ce milieu, cet univers; ça fait changement et j’ai réalisé que j’en avais besoin », mentionne Patrick Senécal, en entrevue avec le journal Les Versants.

Malphas, tome 3

Après un mois de convalescence à la suite de ses mésaventures dans le local 1814 du cégep, Julien Sarkozy retourne enseigner à Malphas, fin prêt pour la session hiver 2011. Tout en procédant à son travail d’enseignant, Sarkozy continue son enquête sur le mystère qui entoure l’étrange institution scolaire. Tentative de meurtre, vengeance, disparition et réapparition, tout y passe dans cette excellente suite. En plus, l’antihéros découvrira enfin ce qui se cache dans les sous-sols de Malphas. « Depuis le début de mon histoire que j’ai hâte d’arriver dans la cave parce que je sais ce qu’elle cache. Là, dans ce troisième tome, on y va dans la cave! » de poursuivre l’écrivain.

Phénomène de l’édition au Québec avec plus de 70 000 exemplaires vendus des deux premiers tomes, la suite romanesque de Malphas est en voie de devenir l’une des plus populaires de la province.

Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave sera apparemment l’avant-dernier titre de la saga Malphas. Alors qu’au départ, l’auteur parlait d’une série qui en compterait « plus que trois, peut-être six », il avoue qu’il visualisait des romans beaucoup moins longs. « Le premier tome compte 340 pages, le deuxième près de 500. Le troisième en fait environ 600. Chaque livre a son unité au niveau de l’intrigue, de l’action, de ses personnages, que j’approfondis chaque fois davantage. Le mystère s’accentue aussi. Je ne veux pas étirer la sauce pour rien avec deux autres romans après le dernier; je veux éviter ce piège. Je vais avoir assez de quatre bouquins pour raconter mon histoire, dont je connais déjà la fin. » Le quatrième et dernier tome de Malphas est prévu pour l’an prochain.

« J’aimerais qu’à la fin, les lecteurs s’ennuient de mes personnages et que Malphas, le cégep, marque l’imaginaire, qu’il soit perçu comme l’école la plus tordue qui soit. Tout roman doit être conçu d’une ambiance et de personnages forts, sinon le public n’en gardera aucun souvenir », de conclure Patrick Senécal.