Maestro Marc David dirigera l’OSM

Le chef d’orchestre julievillois invité dans le cadre de la série Jeux d’enfants

Le chef attitré de l’Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL), maestro Marc David, dirigera l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) à la Maison symphonique ce dimanche 19 mai à 13 h 30. Dans le cadre de la série Jeux d’enfants, le chef invité présentera Le Cor magique (The Magic Horn), une œuvre de Broughton, ainsi que des extraits d’œuvres de Grieg et de Saint-Saëns.

« C’est toujours un plaisir de retourner à l’OSM. Une belle relation s’est établie entre les musiciens de l’OSM et moi. Ce concert pour la famille sera une belle occasion de travailler à nouveau avec eux et je suis très heureux d’y retourner », mentionne maestro Marc David, en entrevue avec le journal Les Versants

Le Cor magique raconte l’histoire de Sahara Bob, un aventurier excentrique qui reçoit une invitation d’un chef d’orchestre à présenter sa collection d’instruments exotiques. Il ne se doute pas une seconde qu’un piège lui a été tendu, lui qui est sur le point de croiser la route du génie du cor magique. Un spectacle qui permet de découvrir les pouvoirs légendaires des instruments de musique. « Il s’agit d’un concept de concert musical où le théâtre et la musique se partagent la scène; un concept qui permet aussi de présenter la musique symphonique aux enfants. Des comédiens de la troupe Magic Circle Mime seront impliqués dans le concert, le chef d’orchestre aussi. La musique sélectionnée pour le concert reflète les destinations d’aventure du personnage de Sahara Bob », explique Marc David, un résidant de Sainte-Julie depuis près de 15 ans.

Directeur artistique de l’OSDL et chef attitré de l’Orchestre symphonique de Terre-Neuve, Marc David a cofondé l’Orchestre de chambre de l’Estrie en 1989 et fut directeur musical et chef attitré de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke, de 1988 à 1995. D’abord tromboniste au sein de l’Orchestre symphonique de la Montérégie en 1986, Marc David a obtenu le poste de chef attitré en 1994. Il était donc là en 2000 lorsque l’Orchestre symphonique de la Montérégie est devenu l’OSDL. En 2014, il célébrera son 20e anniversaire en tant que chef attitré de l’OSDL.

Grandement sollicité comme chef invité, il a travaillé, entre autres, avec l’OSM, l’Orchestre du Centre National des Arts (Ottawa), l’Orchestre de chambre du Manitoba, l’Orquesta Filarmonica de la Ciudad de Mexico, l’Orchestre des jeunes de Fribourg (Suisse), les orchestres symphoniques de Bangor (USA), Edmonton, London (Ontario), Kitchener-Waterloo et Windsor, ainsi que plusieurs autres orchestres au Canada, aux États-Unis et au Mexique. En juin 2011, Marc David est invité à diriger l’Orchestre philharmonique de Masan, en Corée. « Ce sont toutes des expériences enrichissantes que je ramène à la maison, que je rapporte et que je partage avec les orchestres dont je suis titulaire. C’est dans des cas pareils que l’on se rend compte que peu importe l’endroit dans le monde, la musique est un langage universel », d’indiquer le père de quatre enfants.

Né d’un père violoniste et d’une mère pianiste, tous les deux amateurs, Marc David a grandi dans la maison familiale sous les notes de musique. Il faisait des duos avec son père, et sa sœur lui donnait ses premiers cours de piano. « Nous étions quatre enfants; nous avons tous fait de la musique. Dans mon cas, c’était le violon, piano, trombone. Mais j’ai toujours préféré la musique d’ensemble que le travail individuel, alors très tôt, la route était claire de ce que voulais faire comme carrière », se rappelle le grand amateur de hockey. Lorsqu’il n’indique pas le tempo, la mesure et les attaques durant l’exécution d’une œuvre musicale à ses musiciens à l’aide de sa baguette, il fait des passes et marque des buts à l’aide de son bâton de hockey, et ce, au moins une fois par semaine, même lors de la saison chaude.

Bachelier en musique de l’Université McGill depuis 1983, Marc David a ensuite poursuivi ses études en direction d’orchestre à l’Université de Hartford (Connecticut), à l’École Pierre-Monteux (Hancock, Maine) avec le maître Charles Bruck et à l’Université de Montréal avec Lorraine Vaillancourt, où il a obtenu son doctorat en 1996.

« Ma plus grande fierté, c’est de m’être épanoui autant dans ma carrière que dans ma vie familiale, et ça, ce n’est pas toujours évident! »