Le public répond à l’appel des mots

Soirée harpe et poésie

Une quarantaine de poètes ont récité 79 poèmes lors de la 12e Soirée harpe et poésie, le 25 avril dernier, au Centre civique Bernard-Gagnon. Devant près de 200 visiteurs, les orateurs ont pris la parole, récitant les mots qu’ils avaient mis sur papier, livrant à l’auditoire leurs émotions, leurs souvenirs, leurs peurs. 

Quelques jours après l’événement, l’organisateur, Pierre Poulin-Piel, vivait encore sous l’effet de l’adrénaline. « Après chaque soirée, c’est pareil, année après année. Ça prend toujours quelques jours pour que je redescende de mon nuage. Je crois qu’à la suite de cette entrevue, tout ne deviendra que souvenirs. La boucle sera bouclée et il y aura un grand vide dans ma vie, je serai… maussade et nostalgique », mentionne Pierre Poulin-Piel, en entrevue avec le Journal de Saint-Basile.

Sur 41 poètes participants provenant de 22 villes différentes, 8 d’entre eux habitent à Saint-Basile-le-Grand : Danoue Courtemanche, Georges Naggiar, Murielle Dupont, Gisèle Ménard, Philippe Manzano-Rouiller, Louisette Drainville, Marc Brière de même que Claudette-Arsenault-Gallant. Des mélodies de la harpiste Myriam Reid créaient une magnifique ambiance.

Parmi les personnes courageuses qui se sont présentées au lutrin pour faire la lecture, mentionnons la présence de deux jeunes filles de six et huit ans. « Il y a les poètes assidus que je reconnais, mais chaque année, il y en a de nouveaux qui s’ajoutent à la liste. Mes ces deux participantes, Rebecca et Mégane, sont les plus jeunes que j’ai accueillies. À la fin de son poème, Rebecca a reçu une ovation debout! » poursuit monsieur Piel, dont la poésie est sa passion, sa vie. 

Son objectif, avec un événement comme Soirée harpe et poésie, ou encore la Société des poètes universels francophones, qu’il a fondée avec l’aide de Georges Naggiar et Marcel Debel en 2011, est de vulgariser la poésie. « Il y a les poètes qui viennent lire leurs œuvres, mais il y a aussi les visiteurs, qui ne sont pas liés, de près ou de loin, aux participants, qui n’ont jamais lu de poésie, et qui viennent assister à la soirée juste par curiosité. C’est une victoire en soi. »

Mentionnons que le prix Fernande-Pelletier-Neveu, remis à un poète méritant de la Soirée harpe et poésie, a été décerné au Montarvillois Laureano Soares.