L’artiste Jeanne Farley

En tant qu’artiste peintre, Jeanne Farley a vécu sa première expérience du Circuit des arts de Saint-Bruno, les 16 et 17 septembre derniers. Portrait. 

« J’ai commencé à peindre pendant la pandémie, j’avais 17 ans », exprime Jeanne Farley, que le journal Les Versants a rencontrée dans son atelier lors du 16e Circuit des arts de Saint-Bruno.

Son intérêt pour l’art est sans équivoque. Au secondaire, elle opte pour les arts. « J’ai toujours dessiné dans mes cahiers, comme ça, mais pas au point de m’acheter des pinceaux. Pendant la quarantaine, j’ai expérimenté », dit-elle. 

Lorsque la COVID-19 frappe, Jeanne Farley est alors en 5e secondaire. Elle avoue que le confinement a créé un grand vide. Au début, c’était amusant, mais la pause a été plus longue que prévue pour la jeune femme. « Je me rappelle que je faisais de la peinture à 4 h du matin. Je n’avais pas d’obligation, rien… C’est ainsi que j’ai commencé », explique-t-elle.

Aujourd’hui, elle est inscrite et étudie en arts visuels au cégep du Vieux-Montréal. Elle a 20 ans. Sur la toile, elle peint à l’acrylique, « parce que c’est ce qu’on nous demande au cégep; c’est plus facile et plus abordable ». 

La relève

Lors de la conférence de presse annonçant la programmation du Circuit des arts, le 30 août, Jeanne Farley avait été présentée en tant qu’artiste de la relève. La plus jeune à prendre part au rendez-vous culturel montarvillois.

Lorsque le journal s’est pointé à son atelier pendant la première journée du Circuit des arts, samedi après-midi, Jeanne Farley avait vendu presque toutes ses œuvres. Sur la vingtaine de toiles accrochées aux murs, plus d’une quinzaine avaient trouvé preneur. « Ç’a été premier arrivé, premier servi! » s’étonne la cégépienne, qui s’adonne aussi à la sculpture.  

Il s’agissait de sa première expérience au réputé parcours artistique dans les rues de Saint-Bruno-de-Montarville. « Je suis agréablement surprise. Ç’a été mieux que je pensais! J’étais stressée au départ, mais très tôt, tout est parti », confie Jeanne Farley. 

En entrevue, elle admet qu’elle ne s’attendait pas à une « aussi belle réception », ni à un tel intérêt pour ce qu’elle peint. « Je n’ose pas me qualifier d’artiste; je n’ai même pas terminé mes études! »