Francine Leroux expose à Sainte-Julie
Arts visuels
L’artiste peintre Francine Leroux présente jusqu’au 4 mars quelque 35 de ses œuvres à la bibliothèque de Sainte-Julie.
« C’est toujours extrêmement intéressant et stimulant d’exposer chez soi. La dernière exposition de mes œuvres dans ma ville remonte à 2009, dans le cadre du Fonds du Patrimoine. J’aime rencontrer le public, amener le visiteur à se questionner en regardant les œuvres, puis partager ma démarche », répond au journal Francine Leroux, qui expose en duo avec le photographe Yves Désy.
Selon elle, l’objectif d’exposer dans son patelin est d’abord de se faire connaître dans sa ville, et éventuellement de créer un achalandage à son atelier. « Dans un but bien légitime de vendre mes œuvres et d’offrir mes ateliers », d’expliquer madame Leroux, qui sera sur place, à la bibliothèque, le samedi 27 février, de 14 h à 16 h 30, ainsi que le jeudi 3 mars, de 18 h 30 à 21 h. « Comme la majorité des œuvres sont créées sur différents papiers et marouflées par la suite, j’apporte des œuvres non marouflées, et j’explique ma technique », poursuit-elle.
Elle nous apprend que la majorité des œuvres qu’elle propose actuellement sont des encres réalisées au cours des quinze derniers mois. Parmi celles-ci, 10 sont exposées pour la première fois et réalisées au cours des 2 derniers mois.
Artiste professionnelle et autodidacte, Francine Leroux peint depuis plus de 25 ans, et enseigne à son atelier et ailleurs depuis le début des années 2000. Avec le temps, cette Julievilloise a su perfectionner son art auprès d’artistes professionnels qui l’inspirent. « L’enseignement est une extension à ma démarche créatrice. J’enseigne à créer en liberté, à aller au-delà de la référence d’une image et de la recherche d’un résultat. L’enseignement me pousse à aller plus loin, à oser, donc à faire de la recherche sur mon art, sur les produits pour répondre aux besoins de mes élèves, puis à cheminer dans cette démarche pour la création de mes propres œuvres. Donc, l’un nourrit l’autre : l’enseignement nourrit l’artiste et l’artiste nourrit ses élèves. »
Depuis une décennie, ses œuvres sont exposées et publiées lors d’expositions solos ou collectives, de symposiums au Québec et au Canada. « Mon œuvre est une rencontre intérieure à la recherche d’un mouvement de liberté, un cri de joie, de colère, de douleur reflétant une urgence de vivre », souligne Francine Leroux.
De style abstrait, chacune de ses créations est unique et conçue dans l’instantanéité du moment. Lors du processus créatif, la vibration des couleurs entre elles et ce qu’elles font bouger en l’artiste l’animent. « Alors s’éveille une joie profonde! », mentionne-t-elle.
L’exposition, qui se déroule à la bibliothèque de Sainte-Julie (1600, chemin du Fer-à-Cheval) prend fin le 4 mars. « La bibliothèque est un bel endroit, mais c’est le seul emplacement culturel à Sainte-Julie où les artistes locaux peuvent exposer, en excluant bien entendu le Symposium. Je ne peux m’empêcher de regarder le potentiel culturel offert par certaines villes avoisinantes pour leurs artistes. Avec la disparition des CLD et des services qui étaient proposés dans le milieu culturel, la communauté des artistes de toute discipline est en deuil », de conclure madame Leroux.
Francine Leroux sera aussi en solo au Hall des arts de la ville de Brossard, en avril et mai, ainsi qu’à la Galerie La Seigneurie de Châteauguay, en septembre prochain.
