Entrepreneur en devenir

Maxime Marengère

Rise Festival, un concert de musique rap, aura lieu au Centre Marcel-Dulude, le vendredi 31 mai prochain. Tous les profits de l’événement seront redistribués à la Fondation Dans la rue.

À partir de 19 h, le 31 mai, les Koffee K, Fredie B, Dryb, Lil Geenee et Bendz se succéderont sur les planches du Centre Marcel-Dulude. « Ce sont tous des artistes solos de la relève qui arrivent de Montréal, jeunes, talentueux et qui génèrent plusieurs écoutes sur Spotify. Je crois qu’ils ont tous un potentiel international et j’avais envie de leur donner une visibilité », mentionne l’organisateur de ce rendez-vous musical, le Montarvillois Maxime Marengère. C’est grâce à Instagram que Maxime a réussi à contacter les performeurs, qui ont tous accepté son invitation au concert-bénéfice.

« Grâce à mon père, j’ai appris à […] travailler pour moi-même. » -Maxime Marengère

En aide à la jeunesse

En entrevue avec Les Versants, Maxime Marengère explique qu’il désire redonner à Dans la rue, puisqu’il s’agit d’une fondation qui vient en aide aux jeunes dans la rue, qui les aide à se bâtir un avenir et qui touche notamment les rappeurs. « Ça vient me chercher; plusieurs artistes rap viennent de ce milieu, de la rue. Ça me fait plaisir de venir en aide à la jeunesse. »

Adepte de ce genre musical, le rap, Maxime évoque qu’il s’agit d’une passion. D’ailleurs, il compose ses chansons, écrit les textes et les interprète : « Mon idole, c’est Post Malone. Il m’inspire, car il est parti de rien. Aujourd’hui, tout lui réussit! »

Les billets, au coût de 15 $, sont en vente sur Instagram par ce lien @risefestival__, ou encore à la porte, le soir du concert, cette fois à 10 $. Au moment d’écrire ces lignes, quelque 120 billets ont trouvé preneurs. L’objectif, pour l’organisateur, serait d’accueillir 200 personnes, et ainsi remettre une somme autour de 3 000 $ à la fondation. « Ça n’arrête pas, les billets. On s’attend à en vendre encore! » lance-t-il, enthousiaste, ajoutant que le spectacle s’adresse à tous. Aucun alcool ne sera vendu sur place.

Entrepreneuriat

C’est que Maxime Marengère, entrepreneur en devenir, n’a que 15 ans. Il étudie en 3e secondaire au Collège Saint-Hilaire. Dans son aventure pour Rise Festival, il est aidé de son ami, le Chamblyen Alexandre Tremblay, aussi âgé de 15 ans.

Le jeune homme, qui souhaite poursuivre des études en administration marketing, ne s’arrête pas là…

Une compagnie de vêtements depuis un an

SouthBank Clothing, c’est le nom de son entreprise, fondée il y a près d’un an. L’étudiant propose des vêtements qu’il qualifie de « mode de rue » [streetwear] : des chandails manches courtes et manches longues, des hoodies, des bas…, dont les prix oscillent entre 25 et 40 $. Une première collection d’été a été lancée en juin dernier. Une collection d’hiver a été mise sur le marché en novembre. Le 31 mai, au Centre Marcel-Dulude, un kiosque de SouthBank Clothing sera sur place. La nouvelle gamme pour la saison estivale sera alors dévoilée. « Ça fonctionne bien!, commente-t-il. Les gens sont très réactifs à ce que j’accomplis! »

Au téléphone, il parle d’une passion pour la mode, ce qui l’a amené à développer ses propres collections. « Je fais tout ça par passion, chez mes parents dans un vaste bureau. » Mais il admet aussi que son père, entrepreneur, est pour lui une grande inspiration pour sa carrière : « Grâce à mon père, j’ai appris à créer mes propres affaires, mon produit à moi et à travailler pour moi-même. »

À nouveau, il redonne. Cette fois, Maxime Marengère remet 10 % de ses ventes à la Fondation Save The Children. Éventuellement, il aimerait donner au suivant à un organisme local de Saint-Bruno-de-Montarville. Son père, Marc Marengère, parle de son fils : « Maxime a toujours aimé aider son prochain. Il trouve qu’il y a trop d’enfants, de jeunes, dans le besoin, dans la rue. En même temps, c’est une passion qui le tient occupé, ce qui est bien aussi. »

Un point de vente à Saint-Bruno

Les vêtements de Maxime Marengère sont disponibles sur le site Internet de l’entreprise. Quelques pièces sont aussi en vente actuellement au magasin de sport local, à Saint-Bruno. Le propriétaire de Sports Excellence, Luc Bourdage, observe qu’il souhaite donner une chance à un jeune de la place. Il a donc accepté, d’emblée, sa proposition, lorsque Maxime lui a demandé de vendre ses créations.

QUESTION AUX LECTEURS :
À partir de quel âge avez-vous développé la fibre entrepreneuriale?