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Re/Max Actif Saint-Bruno

Les artistes peintres Ginette Guay, de Mont-Saint-Hilaire, et Laurence Rivière, de Saint-Antoine-sur-Richelieu, exposent dans les locaux de Re/Max Actif Saint-Bruno du 16 octobre au 13 novembre. La population est invitée au vernissage, le jeudi 17 octobre, à compter de 19 h.

« C’est un grand honneur pour moi d’être invitée chez Re/Max. Ça me fait plaisir et j’ai bien hâte de voir la réaction du public devant mes tableaux. J’espère agrandir mon bassin de visiteurs qui observent mes œuvres, et donner une certaine somme à Opération Enfant Soleil », mentionne au journal Ginette Guay, membre de l’Association des artistes peintres affiliés de la Rive-Sud (AAPARS).   

Ginette Guay se définit comme une artiste peintre qui crée des œuvres abstraites selon ses intuitions. « Sur le tableau vierge, installée dans mon atelier à Mont-Saint-Hilaire, je travaille instinctivement et intuitivement, petit à petit. Je ne connais pas le résultat à l’avance. Jamais », de souligner l’intéressée.  

Souffrant de fibromyalgie, Ginette Guay parle de la peinture comme d’une thérapie qui lui permet de ne penser à rien. « Quand je peins, je m’évade et je ne vois pas le temps passer. Ça m’aide beaucoup », de dire celle qui s’adonne à la peinture depuis environ cinq ans. Pourtant, petite, elle n’aimait pas les arts plastiques, se rappelle-t-elle.

Depuis 2008, l’Hilairemontaise a suivi plusieurs formations, notamment avec Tania Lebedeff ainsi que madame Agnès, de Plume et Pinceaux.

En 2012, elle faisait partie des artistes des expositions de groupe de l’AAPARS, au Centre Marcel-Dulude ainsi qu’aux Promenades Saint-Bruno. 

Chez Re/Max, elle exposera quelques-unes de ses œuvres les plus récentes, créées au cours de la dernière année.

Laurence Rivière

Attirée par l’art sous toutes ses formes, que ce soit la céramique, la poterie, la peinture sur soie, les émaux, le verre, le vitrail ou l’aquarelle, Laurence Rivière a choisi de pratiquer cette dernière pour la fluidité, le mélange des couleurs, l’ajout de textures et la variété des formes. « J’aime me laisser surprendre par le résultat », indique Laurence Rivière, également membre de l’AAPARS. 

La peinture sur soie lui a permis d’apprivoiser le mélange de l’eau et de la couleur, ce qui fut pour elle une très bonne école pour apprendre à se « laisser aller et à faire confiance au geste et au choix des couleurs ».

Depuis 2007, madame Rivière a suivi quelques formations, notamment les ateliers Aqua-washi, Monoprint sur toile, Aqua yupo de même que Traces du temps. 

« Je suis fascinée par les carnets de voyage, souvent accompagnés de croquis et d’aquarelles. J’ai été attirée par leur sobriété. J’ai retrouvé dans ce médium la transparence, la fluidité, la luminosité des couleurs, parfois la simplicité de quelques coups de pinceau ou des différentes textures qu’il faut oser intégrer. »

Au fil de son travail, Laurence Rivière est passée au semi-figuratif, puis à la peinture abstraite. « C’est à la fois un moyen de m’évader du quotidien, une façon d’exprimer mes sentiments, un état d’esprit qui m’amène à travailler sur moi avec plaisir et excitation », d’ajouter l’artiste peintre, pour qui l’aquarelle est le moyen d’embellir sa vie et celle des autres.

Du 26 septembre au 27 octobre, Laurence Rivière expose aussi au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, dans le collectif Salon d’automne La mémoire de l’eau, regroupant 150 artistes visuels. 

Notons que les deux artistes s’engagent à faire don de 25 % de leurs ventes à Opération Enfant Soleil. Le vernissage se tiendra au 1592, rue Montarville.