Des auteures se prononcent

Salon du livre jeunesse de l’École Jacques-Rocheleau

Le 7e Salon du livre jeunesse de l’École Jacques-Rocheleau aura lieu le 30 novembre et le 1er décembre à Saint-Basile-le-Grand. Parmi les quelque 30 auteurs qui ont déjà confirmé leur présence, Nathalie Goyer et Marie-Chantal Plante, une habituée et une nouvelle venue, interrogées par le journal.
 
Les Versants : Que représente le Salon du livre jeunesse pour vous?
Marie-Chantal Plante : Pour moi, c’est une superbe occasion de rencontrer les jeunes de ma région et leur présenter ma série de romans. Ce salon est tout particulièrement significatif pour moi, car il a lieu dans ma municipalité, l’endroit où se déroule ma série!
Nathalie Goyer : Le Salon du livre jeunesse de Jacques-Rocheleau est une fête du livre! L’ambiance est toujours agréable et festive. On sent que les élèves de l’école vibrent à cet événement et qu’il y a un beau partage avec les auteurs. Les élèves de 6e année prennent grand soin de nous. J’adore cet événement!
 
Les Versants : Comment avez-vous entendu parler de ce Salon du livre la première fois?
M-C P. : Comme j’habite à Saint-Basile-le-Grand, mes enfants en parlaient chaque année. Quand j’ai fait mon lancement, en décembre 2015, des professeurs de Saint-Basile me l’ont aussi mentionné.
N.G. : La première fois, j’ai reçu une invitation des enseignantes responsables de l’événement. C’était en 2012. Depuis ce temps, je n’ai plus manqué un seul rendez-vous.

 
« Le Salon du livre jeunesse de Jacques-Rocheleau est une fête du livre! » – Nathalie Goyer

 
Les Versants : Quel est votre objectif au Salon du livre jeunesse?
M-C P. : Rencontrer le public cible de ma série, échanger avec les lecteurs, comprendre ce qui les intéresse pour pouvoir leur offrir des romans qui les inciteront à lire.
N.G. : Je désire partager ma passion pour l’écriture et la lecture. Je désire démontrer aux enfants que les rêves sont faits pour être réalisés, car écrire était un rêve que je chérissais depuis mon enfance.
 
Les Versants : Quels romans présenterez-vous sur place?
M-C P. : Les deux premiers tomes de ma série Elliott, chasseur d’ombres.
N.G. : Mes trois romans illustrés, Je ne veux pas aller à l’école!, Mamie! Il y a un monstre dans mon lit ainsi que Aïe! Ça pince!.
 
Les Versants : Est-ce que vous y donnerez un atelier?
M-C P. : Ce n’est pas encore confirmé, mais je crois bien que oui. Comme mes romans parlent de paranormal, je dois faire bien attention d’orienter ma présentation de façon à ne pas effrayer les jeunes. J’axe mon atelier sur l’importance de se forger une opinion propre, basée sur nos expériences et nos recherches, plutôt que sur ce qu’on entend. J’établis un parallèle avec les esprits/fantômes pour lesquels il n’existe aucune preuve scientifique qui confirme ou nie leur existence. Il ne faut pas croire tout ce qu’on entend… il faut réfléchir et sélectionner ce qui nous paraît fiable.
N.G. : Je vais offrir aux élèves de 1re année l’animation de mon histoire Je ne veux pas aller à l’école sous forme de pièce de théâtre participative.
 
Les Versants : À combien d’éditions du Salon du livre jeunesse avez-vous participé?
M-C P. : Ce sera une première et je m’en réjouis! J’espère qu’avec un pied dans la porte, il me sera facile d’aller aux prochaines éditions.
N. G. : Ce sera ma quatrième participation.