Un taux de réussite similaire

À la suite de la remise du premier bulletin, Jean-François Roberge a présenté  les statistiques liées au taux de réussite et d’échec du réseau scolaire.  

Le ministre de l’Éducation et député de Chambly a tracé un bilan de mi-année, comparant le bulletin de la première étape de l’année dernière (année régulière) à celui de cette année. L’exercice s’est toutefois opéré dans le cadre d’un programme scolaire élagué en cette année de pandémie, au sein duquel les enseignants ont dû prioriser les savoirs essentiels.

« Au primaire, grosso modo, les résultats sont similaires; il n’y a pas de variation entre le taux de réussite entre cette année et l’an passé en français et en mathématiques; en secondaire un, le taux de réussite est pratiquement égal en français et une hausse de 3,1 % en mathématiques; en secondaire deux, on ne note pratiquement pas de changements dans le taux de réussite en français et en mathématiques; en secondaire trois, il y a une baisse de 2,1 % en français et une baisse de 3 % en mathématiques; en secondaire quatre, il y a peu de changements en français et une baisse de 4,2 % en mathématiques, c’est la plus grande variation; en secondaire cinq, il n’y  a pratiquement pas de changements, ni en français, ni en mathématiques », chiffre le ministre de l’Éducation.

« Bien que ces résultats soient rassurants, il ne faut surtout pas penser que le milieu n’a pas été affecté par la pandémie », a conclu le ministre au sujet des résultats.

L’échantillonnage était constitué de plus de 84 000 élèves. Dans le but d’avoir un portrait représentatif, les élèves étaient proportionnellement issus de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ainsi qu’à l’extérieur de celle-ci. Ont été sondées les écoles publiques, privées, primaires, secondaires, francophones et anglophones. L’analyse a également tenu compte des indices des milieux sociaux-économiques.

La pondération des bulletins a changé. Le bulletin de la première étape a une pondération de 35 % de l’année scolaire alors que celle de  la deuxième étape s’établit à 65 % de l’année scolaire.

Concernant les élèves de la troisième à la cinquième secondaire vivant l’école à la maison une journée sur deux, le ministre a fait part qu’il « aimerait ramener les élèves tous les jours à l’école mais que la situation épidémiologique ne le permettait pas. »