Le retour au secondaire

Une semaine après les enfants du primaire, c’était au tour des jeunes du secondaire de revenir sur les bancs d’école, le 18 janvier dernier.

À la suite de près de deux semaines d’enseignement à distance, les adolescents du secondaire étaient de retour en classe lundi de la semaine dernière. Avec cette fois une nouvelle mesure sanitaire à adopter : le port du masque pour tous.

Selon les directions des écoles secondaires de notre territoire, avec qui le journal Les Versants s’est entretenu, cette nouvelle rentrée scolaire s’est effectuée sans heurt. « Nos élèves sont bons!, répond fièrement la directrice de l’école secondaire du Mont-Bruno, Caroline Brunelle. Ils avaient besoin de ce retour à l’école. Un retour qui s’est bien passé et qui s’est déroulé dans le calme. »

Des propos semblables sont tenus par le directeur de l’école secondaire du Grand-Coteau, à Sainte-Julie, Vincent Barouh. « Nous avons connu une belle première semaine de retour. Les élèves sont heureux et le personnel enseignant est content de revoir les jeunes en présentiel », commente M. Barouh.

Distribution de masques

Mais ce retour en classe chez les secondaires était caractérisé par le port du couvre-visage en tout temps et pour tous. Des masques de procédure fournis par le gouvernement, à raison de deux par jour pour chaque élève. « Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) distribue actuellement environ 93 000 masques par semaine aux établissements pour les élèves. Tout se passe relativement bien », nous mentionne la conseillère en communication du Service du secrétariat général et des communications du CSSP, Marie-Michèle Blais.

Pour l’ensemble de la province, on parle de 4,7 millions de masques utilisés chaque semaine.

À Saint-Bruno-de-Montarville, les couvre-visages sont distribués aux jeunes tous les matins aux entrées de l’établissement scolaire. Des surveillants et des techniciens de travaux pratiques s’affairent à cette tâche entre 7 h 10 et 7 h 40. Alors que certains arrivent en autobus, d’autres marchent jusqu’à l’école.

Parce qu’il y a des étudiants de 3e, 4e et 5e secondaire qui adoptent l’enseignement hybride, c’est-à-dire qu’ils se présentent à l’école une journée sur deux, (une mesure sanitaire exigée par Québec) « ce sont approximativement 2250 masques que nous distribuons chaque jour », précise la gestionnaire administrative de l’école secondaire du Mont-Bruno, Julie Geoffrion.

« Nos élèves sont bons! Ils avaient besoin de ce retour à l’école. Un retour qui s’est bien passé et qui s’est déroulé dans le calme. » – Caroline Brunelle

C’est différent à Sainte-Julie. Chacun est responsable de sa boîte de masques, boîte qui a été attribuée à chaque élève le 18 janvier, lors du retour sur place (ou le lendemain pour ceux en enseignement hybride). Dans leur bulle classe, les quelque 720 jeunes ont retrouvé un boîtier à leur nom lors du premier jour de cette nouvelle routine scolaire. « Chaque boîte contient 50 masques. À raison de deux par jour, c’est efficace pour 25 jours, soit près d’un mois, explique Vincent Barouh. Non seulement cette façon de faire facilite la distribution, mais c’est aussi moins mélangeant. »

Des masques trop grands?

La semaine dernière, dès la première journée de ce retour au secondaire, des histoires de masques trop grands pour le visage de certains élèves ont fait les manchettes. Maintenant, Québec prévoit un délai de six semaines pour arranger les choses. Qu’en est-il des écoles secondaires du CSSP? À cette question, Marie-Michèle Blais répond : « Nous n’avons pas été sollicités, de notre côté au centre administratif, au sujet de problèmes liés à la taille des masques. »

Une situation qui ne semble pas avoir atteint les écoles secondaires de notre territoire. « Je n’ai pas eu vent de cela, glisse le directeur de l’établissement scolaire du Grand-Coteau. Je n’ai pas encore remarqué cela. »

« Je n’ai rien entendu à ce sujet et je n’ai pas reçu de commentaires faisant état de masques trop grands. S’il y avait quelque chose, ce serait venu à mes oreilles. Si c’était le cas, on s’ajusterait », d’indiquer Caroline Brunelle.

QUESTION AUX LECTEURS :
Que pensez-vous du port du masque dans les écoles?