Le port du masque n’est plus une option

Le port du masque sera désormais obligatoire dans les lieux publics fermés partout au Québec.

C’est ce que François Legault a annoncé aujourd’hui en après-midi lors de son point de presse sur la situation de la pandémie de COVID-19 dans la province. Dès le 18 juillet, les personnes qui voudront se rendre dans un lieu public fermé – une boutique, un restaurant, un pharmacie, une épicerie, un centre commercial, un centre sportif, par exemple – ne pourront le faire sans être munis d’un masque. Les gens ne se pliant pas à la directive se verront refuser l’accès.

Lors des deux premières semaines, les citoyens ne seront toutefois pas sanctionnés. Ce sont en fait les propriétaires de ces lieux publics fermés qui auront la responsabilité d’appliquer cette réglementation. Ceux-ci s’exposeront à une amende variant de 400 $ à 6 000 $, selon qu’il s’agit d’une première offense ou d’une récidive. Comme plusieurs mesures, l’implantation se veut graduelle. En premier lieu, un avertissement sera émis. Ensuite, les amendes seront attribuées selon le nombre de récidives.

« Je ne souhaite pas que nous donnions des amendes. Nous souhaitons que les Québécois s’autodisciplinent. Évidemment, notre objectif, c’est que tous collaborent et que, par solidarité, les Québécois s’assurent de ne pas transmettre le virus en portant le masque. C’est pas mal mieux de porter un masque que de retourner au confinement. Pour ceux qui disent que de porter un masque va contre nos libertés, dans le contexte de la pandémie, la liberté, c’est d’être capable de se promener », défend François Legault.

À partir du 1er août, les individus fréquentant les commerces pourraient également être passibles de recevoir une amende dans le cas où ceux-ci n’adoptaient pas le port du masque.

« La responsabilité ne peut pas qu’être remise aux commerçants. On débute avec les propriétaires et, ensuite, on va aller vers les individus », ajoute le premier ministre.

Les enfants de 2 à 11 ans, quant à eux, ne seront pas dans l’obligation de porter le masque. Il en va de même pour certaines personnes à condition médicale particulière