Le centre Marcel Dulude comme clinique de vaccination dans la région

Le centre Marcel-Dulude à Saint-Bruno a été désigné comme l’une des cliniques de vaccination en Montérégie où il sera possible de se faire vacciner contre la COVID-19.

« Il n’y aura pas un site de vaccination dans chaque ville de notre territoire, mais d’autre sites seront annoncés en temps opportun », a indiqué au journal Hugo Bourgoin, porte-parole du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSS), sans en dire plus.

Nous avons cependant appris que dans la région, seule les Villes de Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville et Saint-Hyacinthe ont les infrastructures nécessaires pour accueillir les citoyens lorsque la période de vaccination pour tous sera ouverte.
Contacté par le journal la Villes de Sainte-Julie a confirmé qu’il n’y aura pas d’endroit destiné à la vaccination dans la municipalité. La Ville de Saint-Basile-le-Grand n’avait pas encore répondu à notre question au moment de la rédaction de l’article, mais aucun aucune décision en ce sens n’a été adopté lors de la dernière séance du conseil municipal.

Du 17 février au 23 juin
Lors de la séance du conseil municipal de Saint-Bruno, le 17 février, les conseillers entérinaient la volonté du CISSS dans leur choix du Centre Marcel-Dulude pour lancer leur campagne de vaccination contre la COVID-19 dans la région.

Ainsi la salle multifonctionnelle, qui a fermé ses portes depuis plusieurs mois maintenant, sera destinée à la vaccination jusqu’au 23 juin. On apprenait que la campagne se déroulera 7 jour sur 7, de 7 h 30 à 21 h 30, dès que le gouvernement lancera la campagne.

L’ordre de vaccination
Rappelons que selon l’INSPQ, les groupes prioritaires pour la vaccination contre la COVID-19 au Québec pourraient être envisagés ainsi :

Rang 1 : les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) des réseaux public et privé. Les résidents des ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) pourraient être vaccinés en même temps si leur vulnérabilité et le niveau de soins qu’ils requièrent sont semblables à ceux des CHSLD. Une étape déjà accomplie selon le gouvernement.

Rang 2 : les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux qui sont en contact ou susceptibles d’être en contact avec des usagers. Une étape déjà accomplie également.

Rang 3 : les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA). On pourrait également inclure dans cette catégorie, certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées et vulnérables ayant des caractéristiques semblables à celles des personnes qui vivent en RPA. La phase est en cours.

Rang 4 : les communautés isolées et éloignées qui comportent souvent une forte proportion de personnes ayant des problèmes de santé chroniques et vivant dans des logements exigus, empêchant toute distanciation en cas d’infection.

Rang 5 : les personnes âgées de 80 ans ou plus.

Rang 6 : les personnes âgées entre 70 et 79 ans.

Rang 7 : les personnes âgées entre 60 et 69 ans.
Il est à noter que la segmentation par âge, le principal facteur de risque de complication et de décès, pourrait être revue en fonction de la disponibilité des vaccins.

Rang 8 : les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complication de la COVID-19.

Rang 9 : les adultes de moins de 60 ans sans maladie chronique ou problème de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers.

Rang 10 : le reste de la population adulte.
Deux autres catégories de personnes seront à considérer, principalement en fonction d’un critère d’innocuité de la vaccination.

Rang 11 : les enfants. La limite d’âge inférieure pour recommander ou non chaque vaccin devra être déterminée en fonction des données qui deviendront disponibles.

Rang 12 : les femmes enceintes. Des données robustes sur l’innocuité des vaccins seront nécessaires avant de recommander une vaccination pour les femmes enceintes et le moment de la grossesse pour l’administrer devra être déterminé.