La résilience par de petits bonheurs

COVID-19

En octobre dernier, à la fin de l’assemblée régulière, le maire de Saint-Basile-le-Grand appelait sa population à la résilience face à la pandémie et à la deuxième vague de COVID-19. Puis, lors de l’assemblée de novembre, lundi dernier, Yves Lessard a donné suite à son appel à la résilience.

En octobre dernier, M. Lessard lançait un message à ses citoyens. En somme, il a invité les Grandbasilois à se montrer résilients face à la situation de COVID-19. « On traverse à nouveau ce que l’on appelle la deuxième vague, qui était appréhendée presque avec certitude. C’est l’inconnu encore », disait-il alors.

Lundi dernier, le maire a poursuivi en ce sens. Cette fois avec un discours bonifié, toujours adressé à la population. « Nous sommes toujours dans cette phase contraignante de la COVID-19. Personne n’y fait exception, parce que la COVID-19 ne discrimine personne, elle. »

« La résilience, ça se nourrit. » – Yves Lessard

Il a d’ailleurs soulevé les efforts réalisés par la majeure partie de la population de Saint-Basile au cours des derniers mois pour respecter les règles sanitaires. Le maire poursuit : « J’ai appelé à la résilience le mois dernier. Mais la résilience, ça se nourrit. Ça se nourrit par de petits bonheurs, par de petites distinctions. »

Il a donné comme exemple la « petite fête nationale du Québec » proposée par Saint-Basile à ses citoyens malgré la pandémie, le 24 juin dernier. Rappelons qu’un défilé de chars, de personnages et de mascottes avait été préparé par l’équipe du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire, qui a mis la main à la pâte afin de proposer une solution de rechange aux citoyens. En entrevue avec le Journal de Saint-Basile, M. Lessard avait d’ailleurs parlé de ce défilé comme d’une « mini parade pour du grand bonheur ».

Il a aussi évoqué la période de tolérance pour l’allumage de feux en plein air que le conseil municipal a accordée du 25 juin au 12 octobre. « Un projet qui a été respecté dans l’ensemble. »

Puis, il a rappelé que la collecte de bonbons pour l’Halloween avait été autorisée par Québec. « La résilience, ça se nourrit par ces petits bonheurs. Un autre petit bonheur, c’est la suggestion du maire Labeaume, à Québec, qui propose d’installer les décorations de Noël plus tôt cette année. Nous, à Saint-Basile, on va devancer aussi ces installations parce qu’il y a une volonté de franchir ce mur-là, cette lourdeur émotionnelle », d’expliquer M. Lessard.

À Saint-Basile, normalement, les décorations de Noël sont mises en place vers la fin du mois de novembre, en prévision des événements organisés en décembre. En entrevue, le premier magistrat a déclaré que les lumières et les décorations seraient installées « le plus vite possible ». Il précise : « Le maire de Québec a raison, nous avons tous besoin, en ce moment, de lumière dans notre vie. C’est à l’aide de mesures comme celle-là que l’on s’encourage à passer à travers. Je parlais de résilience lors de l’assemblée d’octobre. La résilience, ça s’entretient, par de petits bonheurs, entre autres. Ça, c’est un petit bonheur. Parfois, ça ne tient pas à grand-chose, par exemple, prendre contact avec des gens que l’on aime. »

Rappelons qu’au printemps dernier, en plein cœur du confinement, Saint-Basile avait adopté le mouvement des arcs-en-ciel en ajoutant le symbole à son identité visuelle pour la durée de la crise sanitaire. Aussi, des arcs-en-ciel ont été peints ou dessinés dans les fenêtres des édifices municipaux, par exemple au Centre civique Bernard-Gagnon. Enfin, la Ville avait publié une nouvelle page Internet consacrée au partage de messages positifs, d’espoir et de solidarité citoyenne, à l’adresse villesblg.ca/arc-en-ciel.