La grippe s’ajoute à la COVID-19

La santé publique du Québec, en plus d’annoncer une hausse des hospitalisations dues à la COVID-19 et une hausse des absences du personnel hospitalier, a annoncé aujourd’hui l’arrivée de la saison grippale.

À Québec, le directeur national de la santé publique de la province, le Dr Luc Boileau, a fait le point aujourd’hui sur la réponse de son gouvernement à la pandémie de COVID-19 (maladie à coronavirus).

Le Dr Boileau a rappelé que le virus était toujours en « croissance pandémique. La situation est préoccupante. Il y a plus de 2000 lits occupés par des patients de la COVID-19, alors qu’ils étaient un peu moins de 1600 vendredi. Même si pour la plupart ils ne sont pas très malade, il y a beaucoup de gens. » Il estime que 55 % des personnes atteintes de la COVID-19 ont été hospitalisées pour d’autres raisons. « Il y a 45 % des personnes qui ont la COVID-19 dans les hôpitaux qui sont venus à cause de la COVID-19. »

De plus, le Dr Boileau a indiqué que 12 700 employés dans le milieu hospitalier manquaient à l’appel. « Le réseau est sous tension en ce moment. Mais il est capable de réagir. On croit que les outils sont là pour maintenir le système debout. »

Saison grippale
Dr Boileau a ajouté à cela le fait qu’« on débute une nouvelle saison grippale. Elle est déjà présente dans la communauté et dans les hôpitaux. La grippe et la COVID-19 sont très semblables et les consignes sont les mêmes » pour éviter la propagation. C’est pour cela que le directeur de la santé publique a rappelé que lorsqu’on a des symptômes, « on est contagieux jusqu’à 10 jours. Pour les personnes de plus de 60 ans, les plus à risque, il faut profiter de la vaccination si ce n’est pas déjà fait contre la VCOVID-19. »

En ce qui concerne le nouveau variant de la COVID-19, les symptômes les plus courants sont le mal de gorge et la voix enrouée. La troisième dose est très efficace pour prévenir les manifestations grave de la maladie au moins pendant 5 mois selon de Dr Boileau. Cependant il est possible de contracter le virus 2 fois en l’espace de 2 ou 3 mois.

Pâques
Même si le virus circule beaucoup et que le temps des rassemblements à Pâques approche, la santé publique n’impose pas de nouvelle mesure pour restreindre les regroupements. « L’idée est de gérer son propre risque. On ne dit pas de ne pas se voir à Pâques, mais de le faire prudemment. Ce n’est pas parce qu’on a eu toutes nos doses qu’on ne peut pas attraper la maladie. Mais cela évite d’être très malade. » C’est ainsi qu’il est toujours recommandé de porter le masque dans les lieux publics.
Dr Boileau a rappelé que pour améliorer la fiabilité du test rapide, il est important de ne pas simplement mettre l’écouvillon dans chaque narine, mais aussi de le frotter entre la joue et la gencive ainsi qu’à la base de la langue.