Des commerces qui s’adaptent

COVID-19

Des commerçants ouverts s’adaptent à une nouvelle réalité en temps de pandémie.

Les restaurateurs se réinventent afin de trouver une façon de nourrir la population bien qu’ils ne peuvent pas l’accueillir en salle à manger. Des commerçants, eux, s’adaptent à la réalité en temps de COVID-19.

« C’est bien de la fatigue et de l’adaptation », mentionne la propriétaire de la succursale de Saint-Bruno-de-Montarville du William J. Walter Saucissier, Marie Cailhier-Chartrand. Une période d’adaptation pour les employés et pour les clients qui franchissent les portes de l’établissement. « Les plexiglas, les gants, les masques, le gel désinfectant… c’est exigeant de tout mettre en place et ce sont des frais supplémentaires. C’est une période d’adaptation aussi pour chaque client qui entre. Il y en a avec des masques, d’autres qui n’en portent pas. C’est à leur discrétion; on ne veut pas les froisser. On redouble de finesse, de subtilité. Pour certains clients, on les sent plus nerveux. C’est presqu’un nouveau travail! », raconte Marie Cailhier-Chartrand. En entrevue avec Les Versants, elle évoque « une période de pandémie un peu désagréable ».

Considérée comme un service essentiel, la succursale William J. Walter Saucissier de Saint-Bruno-de-Montarville n’a jamais fermé ses portes depuis le début de la crise sanitaire. « Nous sommes privilégiés, admet la propriétaire de la boutique. Ça se passe bien. Les gens de Saint-Bruno-de-Montarville encouragent leurs commerces locaux et nous remercient d’être ouverts. » Cependant, le commerce est maintenant fermé les dimanches alors que les autres jours de la semaine, les heures d’ouverture ont été légèrement modifiées. Or, l’entrepreneure parle d’une hausse d’achalandage depuis que le monde a changé. « Le printemps a toujours été une bonne période pour nous. Nous sommes chanceux d’être ouverts, et les clients sont au rendez-vous. Nous récupérons tout au long de la semaine ce que nous perdons en fermant dimanche. »

« Une période de pandémie un peu désagréable. » – Marie Cailhier-Chartrand

Rembourrage Inter-Provincial aussi s’adapte à une nouvelle réalité. La manufacture a rouvert ses portes le 11 mai dernier en mettant à la disposition des clients masques, gants et gel désinfectant à l’entrée. Des plexiglas ont aussi été acquis par la direction afin de protéger les employés, qui doivent respecter des mesures de distanciation à l’intérieur des locaux.

Après avoir été fermé deux semaines à la suite de la demande du premier ministre François Legault, le Marché aux fleurs a repris une partie de ses activités. « Nous avons cessé nos opérations avec regrets. Le printemps est notre saison importante avec la vente de tulipes, de potées fleuries… », explique la copropriétaire Marie Brunelle.

Elle poursuit : « Mais nous avons vu que d’autres fleuristes étaient ouverts, alors nous avons arrêté de regarder le bateau coulé et avons décidé d’agrandir notre boutique en ligne. » Auparavant, l’achat d’urnes funéraires se déroulait sur cette plateforme. Maintenant, il est possible d’y passer des commandes de fleurs, de plantes et autres produits.

Depuis quelques jours, la clientèle peut aussi faire le ramassage en boutique, mais à l’extérieur, dans le stationnement arrière, en effectuant au préalable une commande par téléphone ou en ligne.

QUESTION AUX LECTEURS :

Les mesures de protection mises en place par les commerces ouverts vous sécurisent-elles?