COVID-19 : des antiviraux sur prescription

Avec l’arrêt des tests PCRpour une grande partie de la population, il est difficile de donner des chiffres précis du nombre de personnes qui ont contracté la COVID-19 dans les dernières 24 h. Cependant, le Québec enregistre une hausse des morts lors de la dernière journée de 89 personnes portant le bilan depuis le début de la pandémie au Québec à 12 453. De plus, les hospitalisations ne cessent de croître avec un total de 3 417 personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 dont 289 personnes en soins intensifs.

À Montréal, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec Christian Dubé a fait le point aujourd’hui sur la réponse de son gouvernement à la pandémie de COVID-19. Il était accompagné du directeur national de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau et de la sous-ministre adjointe à la Santé, la Dre Lucie Opatrny.

Ce sont 12 000 travailleurs de la santé qui sont absents du réseau a indiqué le ministre de la Santé, rappelant qu’ils ont été déjà 20 000 il y a peu. « Il y a de plus en plus de travailleurs qui reviennent, beaucoup font plus d’heures. On reste cependant en manque de travailleurs dans le réseau de la santé. On est encore dans la tempête dans nos hôpitaux. »
Le sommet des cas d’infection à la COVID-19 au Québec serait passé selon le Dr Boileau, mais pas celui des hospitalisations qui augmentent plus légèrement, mais qui augmentent encore.

Le directeur de la santé publique a cependant indiqué que ses services vont suivre les effets de la rentrée scolaire et de la fin du couvre-feu sur la prolifération ou pas du virus. « Cette maladie là va rester pendant un moment », a-t-il ajouté.
M. Boileau a indiqué en ce qui concerne les décès annoncés qu’il y aurait « plus de cas de patients décédés avec la COVID plutôt qu’à cause de la COVID. On cherche à vérifier cela. »

Les antiviraux
Le Québec recevra 6300 traitements de Paxlovid en janvier, 6200 en février et 19 000 traitements en mars, a mis de l’avant la Dre Opatrny. « Les pharmacies pourront les fournir sur prescription très vite. Nous suivons les recommandations de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS)pour savoir qui sera traité en priorité. »
« Les antiviraux sont une bonne nouvelle, mais à court terme, notre meilleure arme actuellement c’est la vaccination », de préciser M. Dubé.

Pas d’allègement
M. Dubé n’a pas envisagé à court terme des mesures de déconfinement supplémentaires après avoir levé le couvre-feu et autorisé la reprise des classes. « Il faut tenir compte de la gravité dans le réseau de la santé. »