Un moyen de sensibilisation pour Minta

Un globe pour le 50e anniversaire

Afin de souligner le 50e anniversaire de Minta, un monument commémoratif en forme de globe terrestre a fait son apparition sur le terrain de l’église de Saint-Bruno-de-Montarville. La sculpture, l’œuvre de l’artiste Jim Couture, sera officiellement dévoilée le 14 septembre.

Ce monument commémoratif, représentant un globe terrestre stylisé d’un diamètre de 2 mètres, a été érigé sur le terrain de la fabrique de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville, face au presbytère. Le sculpteur Jim Couture a ajouté une série de bas-reliefs qui ceinturent la sphère et qui permet de lire la trame historique de l’organisme. Ceux-ci représentent Minta, de ses origines jusqu’à aujourd’hui. D’abord l’Afrique. Le Cameroun. Le village de Minta. Les cofondateurs René Didier et Lucien Foucreault. L’ânon en tant que premier projet, la paroisse comme lieu de l’appel à la solidarité, les pays concernés…

 Pour la présidente de Minta, Gisèle Prévost, « ce globe se veut un moyen de sensibilisation permanente ».

Pour Bruno Goulet, un membre bénévole de l’organisme depuis plusieurs années, l’objectif de la mise en place d’une telle structure est de démontrer 365 jours par année, aux concitoyens des deux villes membres de la communauté chrétienne de Saint-Bruno et de Saint-Basile,
« l’importance de ce fait très simple : nous sommes tous frères et sœurs, et ce, peu importe le lieu de notre naissance ». En entrevue avec Les Versants, il explique : « À l’époque, j’avais dit à docteur Maurice Falardeau [Maurice Falardeau a été président de Minta Saint-Bruno pendant une dizaine d’années – il est décédé en juin 2015] que nous avions deux missions. Celle de récolter de l’argent pour les projets d’aide humanitaire. Puis celle de sensibiliser la communauté de façon permanente. L’idée est née de là. »

« Ce globe se veut un moyen de sensibilisation permanente. » – Gisèle Prévost

Gisèle Prévost confirme que le projet remonte à il y a quelques années. « C’est un désir que Minta avait depuis sa fondation. Présenter quelque chose de tangible, qui resterait toujours après; une sensibilisation permanente pour les écoles et la population en général », ajoute-t-elle en entrevue.

Implanter un monument commémoratif sur un site, c’est aussi une façon d’offrir une visibilité à l’organisme d’aide humanitaire qu’est Minta afin de susciter une relève au sein du comité. Le choix de cet endroit ne s’est pas fait sans difficulté par contre. « Nous avions pensé face à la bibliothèque municipale, ensuite près du Vieux Presbytère ou près du lac du Village puis, devant l’École De Montarville », énumère Bruno Goulet. Finalement, l’emplacement choisi se situe sur le terrain de la fabrique. « C’est mieux ici », reconnaît-il.

Des dons privés

Ce sont des dons privés qui ont permis la réalisation de cette architecture commémorative; ce qui signifie que la somme ne provient pas des collectes de financement servant aux projets d’aide humanitaire. « Soyons très clairs, 100 % du financement est assuré par des dons dédiés à l’érection de ce monument », d’insister Bruno Goulet. Les donateurs qui ont permis la concrétisation de ce projet seront sur place lors du dévoilement officiel, en septembre, soit la ministre de la Culture et du Patrimoine, Nathalie Roy, la Caisse Desjardins du Mont-Saint-Bruno, les Frères Saint-Gabriel ainsi que « plusieurs amis de Minta », dont Les Versants du Mont-Bruno En tout, on évoque une somme de plus de 15 000 $. « Merci aux donateurs dédiés à cet œuvre et merci aux donateurs dédiés aux projets », lance la présidente, Gisèle Prévost.

D’ici le dévoilement, un panneau d’interprétation sera implanté aux abords du monument et sur lequel le nom de tous les donateurs sera inscrit. Une capsule temporelle étanche, dans laquelle des écoliers de la région auront déposé leur vision du monde dans lequel ils désirent vivre, sera également enterrée au pied de la sphère. Celle-ci sera ouverte dans 25 ans, soit en 2045.