La doyenne de Saint-Basile-le-Grand est décédée à l’âge de 108 ans
Malvina Lebel-Desnoyers n’est plus
La doyenne de Saint-Basile-le-Grand, membre du Club de La Gerbe dorée et amie de plusieurs, madame Malvina Lebel-Desnoyers, est décédée paisiblement entourée de sa famille le 28 avril dernier au Centre Marguerite-Adam, à Beloeil. Elle avait eu 108 ans en janvier dernier.
Épouse de feu M. Léopold Desnoyers, elle laisse dans le deuil son fils André (Lise), ses petits-enfants Réjean (Manon) et Carole (Jacques), ses arrière-petits-enfants Vincent, Arianne et Laurie, sa belle-sœur Margot, ainsi que plusieurs amis.
La famille de madame Malvina Lebel-Desnoyers vous recevra pour vous recueillir au Salon Demers, situé au 231, boul. Sir-Wilfrid-Laurier, à Beloeil, le vendredi 4 mai prochain dès 9 h. Les funérailles suivront à 11 h en l’église Saint-Basile-le-Grand, au 205, rue Principale.
En mars 2006, l’auteur de ces lignes avait eu le plaisir de rencontrer madame Desnoyers par l’entremise de la présidente du Club de la Gerbe dorée, madame Jeannine Brosseau. S’en était suivie une longue entrevue afin de souligner le 102e anniversaire de la doyenne. Madame Desnoyers avait notamment déclaré : « J’ai vu beaucoup de choses dans ma vie, mais une de celles qui m’a le plus marquée dans l’Histoire, c’est lorsque je suis allée voir le R-100. Le R-100, connais-tu ça? La Bolduc chante ça! J’ai vu le R-100 passer et j’ai embarqué dedans par une échelle. C’était comme un ballon, mais long et large, et il y avait des sièges à l’intérieur. Et ça montait dans le ciel! J’ai essayé ça, je devais avoir… à peu près 22 ans! La Bolduc a chanté une chanson là-dessus! ». Elle faisait alors référence à la visite du dirigeable R-100 à l’aéroport de Saint-Hubert le 1er août 1930. Elle avait en réalité 26 ans.
L’entretien avec le Journal de Saint-Basile s’était conclu sur ce témoignage : « Je veux mourir ici, dans mon appartement de Saint-Basile-le-Grand. Dieu m’a donné la santé et je n’ai pas peur de la mort. J’ai toujours fait une bonne vie; je n’ai jamais dansé dans les clubs, j’étais trop timide; je ne suis pas sortie avec un et avec l’autre non plus. L’argent ne m’a jamais rien dit : pauvre ou riche, ça ne me fait rien. J’ai pris grand soin des enfants de quatre familles durant ma jeunesse. Je considère maintenant que je n’ai pas agi comme ça pour rien. J’ai fait une belle vie et aujourd’hui, je vais bien. »
Les membres du journal Les Versants et du Journal de Saint-Basile offrent leurs plus sincères condoléances à la famille.