Baisse des accidents de la route dans l’agglomération
Le Service de police de Longueuil se dit fier de la baisse de 9,1 % des accidents avec blessés sur le territoire de l’agglomération, au cours des six premiers mois de l’année.
Les statistiques indiquent une diminution de 15,3 % du nombre de blessés (conducteur et passagers) et une baisse de 19,8 % du nombre d’accidents sans blessure apparente en comparaison au premier semestre de 2011. Le nombre d’accidents mortels demeure à 4, soit identique à celui durant la même période l’an dernier.
Martin Simard, porte-parole de la police de Longueuil, mentionne qu’il aurait été souhaitable que le nombre de décès diminue. « Le nombre d’accidents mortels n’a pas bougé. Toute la prévention a fait en sorte qu’il n’y a pas eu d’augmentation. »
Dans l’ensemble, le bilan routier a été amélioré grâce à des opérations menées par les policiers sur la vitesse, l’alcool et la drogue au volant, la sécurité des piétons aux abords des écoles, le cellulaire et les textos, ainsi que le port de la ceinture.
D’autres initiatives de sensibilisation ont été lancées, entre autres, la campagne Bon pied Bon oeil qui a permis aux policiers de rappeler aux automobilistes et aux piétons le bon comportement à adopter en matière de sécurité routière.
La présence récurrente de patrouilles de police devant les bars et autres établissements licenciés, aux heures de fermeture, a été dissuasive, et « a certainement joué un rôle important par rapport à l’importance du conducteur désigné ». La nouvelle réglementation sur le « zéro alcool » pour les personnes de 21 ans et moins a contribué elle aussi à améliorer le bilan.
Des policiers pourront désormais repérer des conducteurs ayant consommé des drogues illicites. « Depuis quelques mois, des policiers ont reçu une formation spécialisée pour détecter sur la route les conducteurs fautifs. D’autres tests sont effectués par des techniciens au poste de police. Les tests d’urine deviennent par la suite des preuves supplémentaires. Parmi les observations chez les personnes ayant consommé de la drogue, il y a l’odeur dégagée par le cannabis, à titre d’exemple, et la dilatation des pupilles, entre autres. Il y a eu une dizaine de cas de prélèvements, mais aucun procès n’a été institué jusqu’à présent », explique Martin Simard.