Le cœur à la politique

À 21 ans, Tania Morissette est l’une des plus jeunes présidentes d’associations libérales fédérales au Québec. Depuis novembre dernier, la Montarvilloise occupe ce poste pour la circonscription de Saint-Bruno/Saint-Hubert. Grâce à sa volonté de faire changer les choses, Tania espère inspirer la jeunesse à s’impliquer, peu importe le domaine qui l’intéresse.

Tania a fait ses premières armes dans le bénévolat alors qu’elle était à l’École d’éducation internationale de McMasterville. Pendant cinq ans, elle a aidé sa grand-mère dans une boutique de linge d’occasion et auprès de personnes autistes.

Bien qu’elle ait toujours partagé les valeurs libérales, Tania ne s’était jamais engagée en politique avant les dernières élections fédérales. C’est en 2011 qu’elle a décidé de rallier les rangs de l’association. « Quand j’ai vu que les conservateurs étaient réélus, je me suis dit que c’était le moment de m’inscrire au parti afin que je puisse m’exprimer et participer au changement », explique celle qui a rapidement monté les échelons. En effet, Tania a débuté dans l’association à titre de membre, est devenue par la suite vice-présidente jeune, pour occuper aujourd’hui la présidence. Qui plus est, Tania s’investit aussi auprès de l’Association fédérale libérale de Concordia, à Montréal, et d’autres événements libéraux dans la région.

Une des missions que se donne la militante est de montrer l’exemple aux autres jeunes. Le bénévolat lui a permis, notamment, de voir les choses autrement.

« Quand je vois mon entourage commencer à s’impliquer bénévolement, j’ai l’impression que mes actions ont des conséquences concrètes. » Tania Morissette

Implication de la jeunesse

Quand elle regarde autour d’elle, Tania est fière de constater que sa génération s’intéresse de plus en plus à la politique. « Peu importe le parti pour lequel on penche, je trouve important que les jeunes s’impliquent, mentionne-t-elle. La vague orange qu’a connue le Québec a fait sortir les jeunes, ce qui a créé un boum d’intérêt envers la politique. »

Tania croit au principe de l’exemple et elle est convaincue que le bénévolat ne peut apporter que du bien. « Aujourd’hui, quand je vois mon entourage commencer à s’impliquer bénévolement, j’ai l’impression que mes actions ont des conséquences concrètes, souligne-t-elle. Il est faux de croire que les jeunes ne font rien pour réussir dans la vie; la majorité d’entre eux travaillent très fort pour arriver à décrocher leur diplôme. Il faut croire dans les jeunes! »

Tania étudie présentement en économie à l’Université Concordia et a l’intention de faire de la politique pendant un bon bout de temps. Veut-elle se présenter en 2015? « Pas dans un futur si rapproché, mais éventuellement… Je verrai. »