Donner du temps, c’est payant!

Semaine de l’action bénévole

Luc Darveau fait du bénévolat depuis un peu plus de 20 ans, durant lesquels il a œuvré dans plusieurs domaines : le sport, les loisirs et la jeunesse. Il est d’ailleurs président du conseil d’administration du Café jeunesse La Butte depuis dix ans. Pour le Grandbasilois, rendre heureux les gens qui l’entourent en leur donnant de son temps est plus enrichissant que de leur donner de l’argent.

D’aussi loin qu’il se souvienne, Luc Darveau a toujours œuvré au sein d’organismes jeunesse. « Je me suis occupé d’une ligue de balle, à Longueuil, je me suis impliqué aussi dans le football scolaire, et aujourd’hui, je suis au Café. Pour moi, c’était une suite logique des choses », de mentionner le huissier de carrière, qui, même enfant, participait à l’organisation d’activités dans son quartier.

Tout comme la majorité de ses frères et sœurs, Luc Darveau a suivi les « traces bénévoles » de ses parents. Pour lui, s’impliquer bénévolement dans une cause résulte souvent de l’éducation reçue. « La plupart des gens que je connais qui ont choisi de faire du bénévolat, c’est parce que leurs parents en ont fait eux aussi et qu’ils ont été élevés dans cette culture. » La fille de M. Darveau a elle aussi emboîté le pas et donne du temps auprès de son association étudiante.

Garder confiance

M. Darveau est persuadé que les actions bénévoles vont persister encore plusieurs années, du moins de la part de la jeune génération actuelle. « Si je me fie à ce que je vois au Café jeunesse, il y a plusieurs jeunes qui s’impliquent dans l’organisation et d’autres qui postulent pour siéger au conseil d’administration. Je pense qu’il y aura toujours du bénévolat et des gens avec la fibre sociale, malgré le rythme de vie de plus en plus rapide. »

Tant que sa santé le lui permettra, M. Darveau n’envisage pas de prendre sa retraite du bénévolat. « Si le Café jeunesse venait à fermer, c’est sûr et certain que je m’orienterais vers autre chose, mais je n’arrêterais pas de faire du bénévolat. Pour moi, c’est important de donner à autrui. Si on ne peut pas faire de don monétaire, on peut sûrement partager quelques heures de nos temps libres pour une bonne cause. »