Yves Roy retourne en prison

Yves Roy, ou celui qui a été surnommé « l’agresseur du mont Saint-Bruno », est retourné derrière les barreaux peu de temps après sa libération conditionnelle.
La Commission des libérations conditionnelles canadiennes (CLCC) a décidé de renvoyer Yves Roy en détention le 24 décembre dernier. Celui-ci aurait violé ses conditions de remise en liberté, seulement six mois après avoir obtenu sa libération conditionnelle. Selon la commissaire Jessie Landry-Marquis, le détenu aurait sollicité plusieurs femmes sur les réseaux sociaux, ce qui rendait le risque de récidive trop élevé.
Elle écrit d’ailleurs ceci dans la décision : « La Commission constate qu’au cours du mois de décembre 2018, plusieurs événements se sont déroulés de nature à augmenter le risque que vous présentez en communauté. »

Rappel des faits

En septembre 2016, Yves Roy avait tenté d’agresser une joggeuse dans le parc national du Mont-Saint-Bruno en l’étranglant et en la blessant aux côtes. Par chance, la victime, une femme dans la cinquantaine, avait réussi à se libérer et à prendre la fuite.

« Plusieurs événements se sont déroulés de nature à augmenter le risque que vous présentez en communauté. »
– Jessie Landry-Marquis

La police a arrêté Yves Roy à son domicile à Sainte-Julie deux semaines plus tard, après que son employeur l’a reconnu sur un portrait-robot du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et l’a dénoncé.
En janvier 2017, l’homme de 48 ans a plaidé coupable à des accusations de voies de fait grave mettant la vie en danger et a été condamné à quatre ans et demi de prison. Les accusations de tentative de meurtre et de séquestration ont été abandonnées.
Depuis sa libération conditionnelle en juin dernier, Yves Roy résidait dans une maison de transition.
En 1998, alors qu’il avait 27 ans, le condamné a plaidé coupable à des accusations de voies de fait et de tentative d’étranglement sur une fillette de 6 ans.