Vol de cage à poules

Agriculture urbaine Saint-Bruno

L’initiatrice du projet Agriculture urbaine Saint-Bruno, Élizabeth Ménard, lance un appel à tous afin de retrouver une cage à poules, disparue dernièrement.
« Je demande l’aide de la population pour m’aider à retrouver la cage des deux mascottes d’Agriculture urbaine Saint-Bruno, Isabelle et Michèle », de lancer Élizabeth Ménard.
Le 2 octobre dernier, la cage de ces poules a disparu du terrain de l’entreprise, située à l’intersection de l’autoroute 30 et de la montée Montarville. « Quelqu’un est passé ramasser leur maisonnette et a laissé les poules en liberté. Ce matin, une citoyenne les a retrouvées sur le bord de la rue et nous les a ramenées! Elles sont saines et sauves, mais puisque le règlement ne permet pas encore d’avoir des animaux, nous les avons retournées à leur domicile », raconte Élizabeth Ménard.

Pas un premier vol

Ce n’est pas le premier vol dont l’entreprise serait victime. En début de saison, un des barils de chêne avait aussi disparu. Cependant, Mme Ménard n’a pas jugé nécessaire d’alerter les policiers, optant plutôt pour l’installation de caméras de sécurité. « Les inconvénients de l’agriculture en ville est bien évidemment le vol. Malgré les caméras de sécurité, il nous faudra sûrement ajouter la vigilance des citoyens », souligne-t-elle.

« Je demande l’aide de la population pour m’aider à retrouver la cage des deux mascottes d’Agriculture urbaine Saint-Bruno, Isabelle et Michèle. » – Élizabeth Ménard

Les deux poules d’Agriculture urbaine Saint-Bruno avait été nommées en l’honneur des deux conseillères qui avaient épaulé, tout au long du processus, le projet d’Agriculture urbaine, soit Isabelle Bérubé de même queMichèle Archambault.
« Nos deux petites poules, qui pondaient un à deux œufs par jour, faisaient la joie de vivre des enfants qui couraient à grandes enjambées dans les champs afin de voir s’ils seraient chanceux pour la récolte des œufs », poursuit Mme Ménard.
Le projet d’Agriculture urbaine Saint-Bruno a pour but de cultiver 43 hectares, dans le respect de la biodiversité, ainsi que de développer la relève agricole. Ses futures installations prévoient aussi l’implantation d’arbres fruitiers, d’élevage de brebis en lactation, de canards et de poissons.

Un Plan d’urbanisme qui change tout

Rappelons qu’en septembre dernier, lors d’une séance extraordinaire tenue à Saint-Bruno-de-Montarville, le Plan d’urbanisme (PU) a été supprimé de l’ordre du jour. Le report de l’adoption du PU a maintenant des conséquences inattendues sur certains dossiers de la municipalité, notamment le projet d’Agriculture urbaine, remis en cause. En effet, un règlement municipal interdit la présence d’animaux sur le terrain, à l’exception de poissons; une problématique que le PU aurait pu résoudre. Élizabeth Ménard s’était d’ailleurs montrée inquiète au micro de l’assemblée du conseil pour la suite du projet si la réglementation ne changeait pas.
L’initiatrice du projet a déjà signé un bail pour exploiter 43 hectares de terre. « Nous sommes vraiment impatients de pouvoir y mettre les 100 poules et 1 500 canards pour que toujours les enfants puissent avoir un œuf qui les attend. Il faudra toutefois attendre les élections… », indique au journal Mme Ménard.