Unis pour la Maison des jeunes de Saint-Bruno

Les propriétaires des restaurants Déso Burger et Dez’Pizza collaborent avec la Maison des jeunes de Saint-Bruno pour une activité de financement. La journée bénéfice aura lieu ce samedi 15 mai, entre 11 h et 16 h.

Les restaurateurs verseront à la Maison des jeunes de Saint-Bruno 100 % des ventes réalisées lors de ce rendez-vous bénéfice.

« C’est une aide inattendue mais très appréciée!, commente d’emblée la directrice générale de la Maison des jeunes de Saint-Bruno, Caroline Gauthier. On n’a jamais fait affaire avec eux auparavant, mais je pense qu’ils cherchaient un organisme jeunesse pour redonner à la communauté. C’est valorisant pour notre travail d’avoir été choisis. »

« C’est une aide inattendue mais très appréciée! » – Caroline Gauthier

Répercussions

L’article « Somme de 30 000 $ en moins », paru dans Les Versants du 31 mars dernier, semble avoir fait boule de neige. Ces 30 000 $, c’est le montant approximatif que l’organisme aurait accumulé en activités d’autofinancement au cours de la dernière année… n’eût été la pandémie. « Le texte de votre journal sur la Maison des jeunes a résonné fort chez nous. Ça fait longtemps que nous souhaitions trouver une cause à laquelle contribuer. La volonté est là. Ça ne fait pas longtemps que nous sommes en affaires et malgré la situation de la COVID, nous avons connu une bonne année. Au bout du compte, nous avons réussi à faire nos paiements et nos chiffres; à survivre malgré tout grâce à l’appui de notre clientèle et des citoyens de Saint-Bruno. Donc, nous voulons faire notre part », explique le copropriétaire des restaurants Déso Burger et Dez’Pizza, Adam Roy.

Soulignons qu’en février 2020, à la suite de travaux qui ont forcé la fermeture de Déso, un service à l’auto, avec borne de commande et tableaux menus, a été installé de façon permanente sur place. Ce nouveau service a donné l’occasion à davantage de personnel de travailler. Ainsi, l’entreprise a réalisé des ventes pendant l’année entière.

« Je crois que l’article qui a été publié dans Les Versants a conscientisé la population, avance Mme Gauthier. L’entraide, à Saint-Bruno, elle existe. Depuis, la collecte de canettes roule très bien et il y a eu plusieurs dons remis en ligne. Clairement, le texte du mois de mars a donné un bel élan de solidarité à notre communauté. »

À bord d’un camion de rue

C’est à bord d’un camion de rue (food truck) que seront préparés des combos hot-dogs (avec boisson et frites), vendus au coût de 11 $. Le véhicule sera garé dans le stationnement des deux restaurants, aux abords de la route 116. Les mesures sanitaires contre la COVID-19 seront respectées. « Les gens resteront dans leur voiture et pourront se stationner pour manger dans un endroit prévu à cet effet. Même modus operandi que le printemps dernier, lors du premier confinement. Nous avions opéré de cette façon pendant plusieurs mois vu les dommages occasionnés à notre salle à manger à la suite d’un dégât d’eau », rappelle Adam Roy.

Avec 1000 hot-dogs à vendre, on parle d’une somme globale qui pourrait atteindre 5500 $. Celle-ci serait distribuée à la Maison des jeunes de Saint-Bruno. « Ce serait malade! » lance Caroline Gauthier.

En entrevue, Adam Roy poursuit : « Je suis de Sainte-Julie. Je sais ce que les maisons des jeunes peuvent offrir à nos adolescents et ce qu’elles peuvent faire pour eux. »

À la suite de la parution de l’article dans Les Versants, l’entrepreneur et ses collègues sont allés à la rencontre de Caroline Gauthier dans les locaux de la rue Goyer. « On a été impressionnés par les lieux, le sous-sol et les activités, puis par l’offre de services de la Maison des jeunes. L’aide aux devoirs, les cours de gardiennage… j’aurais aimé vivre ça quand j’étais ado. Puis Caroline est passionnée par ce qu’elle accomplit », mentionne Adam Roy, qui emploie plusieurs jeunes de 17-18 ans à ses restaurants. « Nous ne pouvons pas rester indifférents. »

Partenariat

Adam Roy parle d’une possibilité de répéter l’événement du 15 mai. « Nous verrons les résultats de cette activité, mais COVID, pas COVID, oui, nous serions contents de participer avec la Maison des jeunes. » De son côté, Caroline Gauthier cible un partenariat à long terme avec les restaurateurs. « Je crois que cette rencontre aura permis de faire une belle découverte de part et d’autre. Je souhaite que cette collaboration se poursuive et que ce partenaire demeure pour la vie, comme le Club Richelieu. »