Une somme record de 9 000 $

Don au Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand

La propriétaire de Pharmacie Jean-Coutu (PJC) Saint-Basile-le-Grand, Sonia Guimont, a remis un montant record de 9 000 $ au Centre de bénévolat, en décembre dernier.
Cette somme record a été récoltée lors de la Grande guignolée des médias de la Rive-Sud, qui avait lieu le 6 décembre, notamment dans les rues de Saint-Basile-le-Grand.
Cette collecte s’amorce tôt le matin, aux abords de la gare, aux intersections de la route 116, du boulevard du Millénaire et de la montée Robert, ainsi qu’à l’entrée de la pharmacie.

Contribution de plusieurs

Le succès de cette initiative est assuré par la contribution de nombreux bénévoles, des Chevaliers de Colomb, du Service de sécurité incendie de la municipalité et de plusieurs employés de la pharmacie. « Cette collaboration entre la PJC et le Centre de bénévolat existe maintenant depuis 8 ans, a mentionné la propriétaire de la pharmacie, Sonia Guimont, une citoyenne grandbasiloise au cours des 20 dernières années. Cette belle collaboration permet d’améliorer la qualité de vie de la communauté. »

« Chaque petite augmentation peut influencer le budget de ceux qui en ont peu. » – Maurice Cantin

L’entrepreneure souligne que lors de la Guignolée des médias, les bénévoles rappelaient aux donateurs que leurs contributions resteraient à Saint-Basile-le-Grand. « Ça vient créer un beau sentiment d’appartenance dans la communauté. »

Complicité

Pour la directrice générale du Centre de bénévolat, Renelle Bourdages, ce don bienvenu est « précieux et touchant », quelques semaines après la tenue de la 37 Guignolée du Centre. « C’est comme si tous ceux qui ont donné étaient complices du Centre. Au-delà de la contribution financière, ce partenariat me fait réaliser que nous ne sommes pas seuls. »
Ajouté aux 15 025 $ amassés dans les rues de Saint-Basile-le-Grand lors de la Guignolée du 25 novembre, ce montant de 9 000 $ porte le total à tout près de 25 000 $ pour l’année à venir. « Ce don de 9 000 $ nous offre une marge de manœuvre supplémentaire pour pallier d’autres types de dépannage, pour toutes sortes de situations », observe Renelle Bourdages, apportant comme exemples des factures impayées ou l’achat de fournitures scolaires.

Répercussions du budget

Quand on demande à la directrice générale si les plus récentes prévisions budgétaires adoptées par le conseil, qui comprennent une hausse de 7,62 % à l’avis d’imposition résidentiel, entraîneront des demandes supplémentaires au Centre, Mme Bourdages répond que cette augmentation ne facilitera pas la vie de quiconque. « C’est une bonne question. Parfois, les situations financières des gens font en sorte que la ligne est mince entre basculer dans la pauvreté et réussir à s’en sortir. L’équilibre reste fragile pour plusieurs; un infime changement peut venir fragiliser un portefeuille, en effet. »
De son côté, le président du conseil d’administration du Centre de bénévolat, Maurice Cantin, estime que « chaque petite augmentation peut influencer le budget de ceux qui en ont peu ». Celui qui a brigué la mairie lors des dernières élections municipales ajoute : « Même si la demande des citoyens en difficulté financière est plus forte, les services seront rendus quand même. Les bénévoles travailleront plus fort pour subvenir à leurs besoins. »

QUESTION AUX LECTEURS :

De quelle façon envisagez-vous de pallier la hausse moyenne de 7,62 % à Saint-Basile-le-Grand?