Une solution aux nuisances du train ?

Saint-Basile-le-Grand

La situation problématique avec les trains à Saint-Basile-le-Grand et pour la vallée du Richelieu en général pourrait s’améliorer, de par l’implication du maire Yves Lessard au comité de transport ferroviaire de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
La Ville de Saint-Basile-le-Grand a annoncé la semaine dernière que le maire Yves Lessard sera actif au cours des prochains mois afin de faire entendre sa voix quant aux enjeux reliés au transport ferroviaire. En tant que représentant officiel de la région de la Montérégie, Yves Lessard affirme défendre les intérêts de tous, mais particulièrement les enjeux de la vallée du Richelieu : « Je ne suis pas mandaté par la MRC, mais ma préoccupation va être de couvrir, bien sûr, la vallée du Richelieu parce que mes collègues sont là et ils vont pouvoir partager leurs réalités avec moi. »
Nuisances et sécurité
Le comité aura pour mandat de se pencher sur diverses problématiques, telles que l’intermodalité, la fréquence des trains, l’efficacité du réseau, etc. « On a aussi une préoccupation pour une meilleure composition avec le train de fret et les trains de passagers », de mentionner le maire.
Ce dernier assure que sa priorité sera les nuisances occasionnées par le passage des trains. Selon Yves Lessard, sa ville subit son lot de nuisances : « Ici, on le vit de façon plus intense parce que le train traverse carrément le centre-ville de Saint-Basile-le-Grand. C’est amplifié d’autant plus que nous sommes sur une terre argileuse, ce qui augmente les répercussions des vibrations. »
Non seulement ces nuisances affectent la qualité de vie des citoyens, mais fragiliseraient également les immeubles et la voie ferrée elle-même. « On constate souvent qu’il y a des réparations qui sont faites, mais pas toujours dans les délais qu’on souhaiterait », fait-il remarquer.

« Ici, on le vit de façon plus intense parce que le train traverse carrément le centre-ville de Saint-Basile-le-Grand. »
– Yves Lessard

Il cite un autre exemple, la fois où un train de marchandises du Canadien National (CN) s’est arrêté pendant près de 30 minutes au printemps dernier, bloquant ainsi les deux entrées de la municipalité.
Sa deuxième priorité portera sur la sécurité, en parlant notamment de l’entretien, du nombre de wagons par convoi, etc.
Le magistrat se dit donc heureux de pouvoir participer aux travaux du nouveau comité de l’UMQ : « Ça permet d’apporter cette réalité qui est la nôtre et de mettre ça en commun avec les quelque 500 municipalités touchées, pour faire en sorte qu’il y ait des interventions plus appropriées. » Il assure toutefois que son travail à l’UMQ ne ralentira pas les travaux localement.
Un travail conjoint
Yves Lessard compte sur le soutien et la participation de ses homologues dans la MRC de la Vallée-du-Richelieu et sur ses concitoyens pour présenter un dossier béton : « On va reprendre le travail et les demandes des citoyens, qui avaient de la difficulté à progresser par le passé. On aura aussi besoin de mesurer les bruits et les vibrations pour répertorier les nuisances et les dangers. C’est un travail interne que la Municipalité a entrepris, on va tenter de faire ça pas plus tard qu’au mois de novembre. »
Un retour marquant à l’UMQ
Cela fait moins d’un an que Saint-Basile-le-Grand a effectué un retour à l’UMQ et Yves Lessard s’implique déjà là où on l’appelle.
D’après lui, il est important de faire partie de cette organisation. Il conclut en ces mots : « Les motifs de l’administration Gagnon à l’époque, c’était pour une question d’économie. Je respecte ça, mais je pense que ça a du sens qu’on appartienne à l’Union qui représente la majorité des municipalités de notre dimension. J’aurais trouvé dommage que l’on continue d’être exclus. »