Une conférence sur la maladie de Lyme

Une conférence portant sur la maladie de Lyme se tiendra ce vendredi 5 mai, 19 h 30, au Centre communautaire de Saint-Bruno (53, chemin De La Rabastalière Est).
Cette conférence gratuite sur la maladie de Lyme est organisée par l’Association des propriétaires de Saint-Bruno (APSB).
Plusieurs conférenciers seront sur place et prendront la parole, soit Ariane Adam-Poupart, Ph. D., toxicologue (conseillère scientifique dossier zoonoses, surveillance, évaluation de risque et contrôle des maladies infectieuses et direction des risques biologiques et de la santé au travail), Ariane Dumas, étudiante à la maîtrise, projet de recherche sur le Mont-Saint-Bruno (groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique et faculté de médecine vétérinaire – Université de Montréal), Patrick Leighton, Ph. D, professeur adjoint (faculté de médecine vétérinaire – Université de Montréal), ainsi que François Milord, M.D., médecin-conseil (direction de santé publique – CISSS Montrérégie-Centre).

Qu’est-ce que la maladie de Lyme?

La maladie de Lyme peut être transmise par la piqûre d’une tique infectée. En Montérégie, le nombre de personnes infectées augmente progressivement. Des populations de tiques sont maintenant établies dans la région. Ces tiques se trouvent principalement dans les forêts, les boisés et les hautes herbes. Le risque de se faire piquer est plus élevé entre les mois de juin et d’août, mais il faut rester vigilant, du printemps à l’automne.

Qui est à risque?

Les personnes qui vivent, travaillent, jouent ou font des activités de plein air à proximité de boisés, de forêts, d’herbes hautes ou de broussailles où vivent des tiques infectées sont plus à risque de contracter la maladie de Lyme. Par exemple, les adultes et les enfants faisant des activités de plein air dans les boisés (randonnée à pied ou à vélo, coupe et ramassage de bois, camping, chasse et jardinage à proximité d’une forêt) ou certains travailleurs (voirie, moniteurs de camps d’été) sont plus à risque de se faire piquer et de contracter la maladie. Les tiques sont actives du mois d’avril à décembre s’il n’y a pas de neige au sol. La période la plus propice pour être piqué s’étend de mai à septembre.

Comment s’en prémunir?

Afin de profiter pleinement des bienfaits de l’activité physique à l’extérieur, de simples moyens de prévention vous protégeront des piqûres de tiques, dans les endroits où elles sont présentes :
– Porter des pantalons longs, des souliers fermés et des bas, et appliquer un répulsif contenant du DEET en suivant les instructions indiquées sur l’étiquette du produit;
– Prendre une douche dès le retour à la maison;
– Inspecter sa peau à la recherche de tiques et les retirer le plus rapidement possible, étant donné que le risque de transmission est très faible avant 24 heures et augmente avec le temps;
– Consulter un médecin si vous présentez des symptômes (fièvre, maux de tête, fatigue et éruption cutanée mesurant au moins 5 cm) dans les 30 jours suivant une piqûre de tique. Les antibiotiques sont efficaces pour traiter la maladie;
– Éviter que les tiques ne s’installent près de votre domicile en tondant la pelouse régulièrement, en ramassant les feuilles et les débris, et en créant un écart entre les aires d’activités et de jeux et les zones boisées.
Pour plus d’information, consultez le site www.maladiedeLymeMonteregie.com. (FR)