Une campagne lancée à Saint-Bruno
Le Parti montarvillois a inauguré son local électoral jeudi soir à Saint-Bruno-de-Montarville. Les différents protagonistes aux prochaines élections municipales dans la Ville commencent eux aussi à se dévoiler.
Alors que l’effervescence des élections municipales, qui se dérouleront le 5 novembre partout au Québec, ne se fait pas sentir à Sainte-Julie et Saint-Basile-le-Grand, où encore cette année, aucune opposition ne semble disputer l’autorité de la mairesse et du maire en place, il en est tout autrement à Saint-Bruno-de-Montarville.
La municipalité compte déjà trois candidatures au poste de maire, deux autres pourraient s’ajouter dans les prochaines semaines.
Le premier à avoir annoncé sa candidature à sa propre succession est le maire sortant, Martin Marray. Il a encore été le premier à inaugurer jeudi soir son bureau de campagne au coin du chemin De La Rabastalière et de la rue Montarville.
André Besner, conseiller municipal du district 5, l’homme le plus critique de l’administration en place, a lui aussi décidé de briguer la mairie en fondant son parti, le Parti équilibre.
Bruno Harvey, avocat de formation et propriétaire du club de golf Le Riviera, est aujourd’hui le seul à avoir déposé sa candidature comme indépendant afin de devenir le prochain maire de Saint-Bruno-de-Montarville. Ce dernier en appelait à tous les citoyens à s’impliquer pour leur quartier en se présentant comme indépendants dans les différents districts.
Le 26 juillet 2017, Michel Cournoyer a déposé sa candidature dans le district 5, celui occupé aujourd’hui par M. Besner, candidat au poste de maire.
Le dernier à s’être enregistré auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) est Stéphane Corbin, au début du mois.
Ce dernier avait été candidat pour l’Alliance municipale dans le district 3 pour les élections municipales de 2013. Il porte de nouveau sa candidature cette année, mais comme indépendant.
Les élus du Parti montarvillois
Le Parti montarvillois, représenté majoritairement au conseil municipal avec le maire et ses quatre élus, sera obligé de se restructurer.
Après le départ de Marilou Alarie qui a claqué la porte de son groupe politique et siège désormais en tant qu’indépendante dans le district 6, il faudra aussi trouver un remplaçant à Michèle Archambault, conseillère du district 8, qui devrait quitter le Parti montarvillois à la fin de son mandat pour des raisons personnelles.
C’est le nombre de candidats qui pourraient se présenter au poste de maire de Saint-Bruno pour les prochaines élections municipales
« Isabelle Bérubé (district 3), Jacques Bédard (district 7) et Martin Guevremont (district 4) ont réitéré leur volonté de solliciter un nouveau mandat au sein du Parti montarvillois », a fait savoir Vincent Fortier, président du Parti montarvillois, en indiquant qu’il y avait pour le moment une dizaine de personnes désirant représenter la formation politique à l’hôtel de ville. L’investiture de l’équipe du maire sortant sera dévoilée le 5 septembre au Centre Marcel-Dulude.
Des candidats potentiels
Le parti d’opposition actuel n’a toujours pas fait connaître ses intentions pour la prochaine échéance. Thérèse Hudon, chef de l’Alliance municipale de Saint-Bruno-de-Montarville, n’a toujours pas porté sa candidature officiellement au poste de mairesse ou de conseillère du district 1, poste qu’elle occupe actuellement. L’Alliance municipale devrait faire une annonce quant à l’ avenir de ses candidats « avant le 6 octobre », a répondu sans rien vouloir dévoiler aux Versants Michael O’Dowd, conseiller du district 2.
En plus d’un(e) potentiel (le) candidat(e) supplémentaire au poste de maire, il faudra aussi compter sur la présence dans cette campagne de Marilou Alarie, une nouvelle élue indépendante qui regarde son avenir en politique municipale sans se poser de limites. En désaccord avec la « manière de faire » du Parti montarvillois (son ancien parti politique), elle a démontré, à la dernière séance du conseil municipal, qu’elle comptait bien faire entendre sa voix soit en tant que candidate à sa propre succession dans le district 6, soit comme mairesse ou comme citoyenne. « Je n’ai pas encore pris ma décision », explique-t-elle. Cependant, dans les trois cas, elle a montré, le 21 août dans la salle du conseil, qu’elle s’opposerait à la politique d’urbanisme du maire sortant.
Finalement, il pourrait y avoir cinq candidatures au poste de premier magistrat à Saint-Bruno-de-Montarville pour la prochaine échéance électorale.