Une autre victime du train

Saint-Bruno-de-Montarville

Le piéton percuté par un train vendredi dernier est décédé à la suite de ses blessures.
Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans, dont l’identité n’a pas été révélée par la police. D’après l’agent relationniste François Boucher du SPAL, le jeune homme est décédé à la suite de ses blessures dans un centre hospitalier de la Rive-Sud en fin de semaine. Sa famille a été avisée.
Une enquête sur les circonstances de l’accident a été menée par le SPAL. « La thèse retenue pour l’enquête sur l’accident est le suicide », informe l’agent François Boucher.
Rappelons que la collision est survenue en avant-midi le 3 août. Selon l’agente Mélanie Mercille, porte-parole au Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), un appel a été fait à la centrale d’urgence vers 11 h 30 pour informer d’une collision entre un train et un piéton à Longueuil, dans le secteur de Saint-Bruno.
La collision a eu lieu sur le chemin de fer qui longe la route 116, entre les gares Saint-Bruno et Saint-Hubert de la ligne Mont-Saint-Hilaire du Réseau de transport métropolitain (RTM).

« La thèse retenue pour l’enquête sur l’accident est le suicide. »  – Agent François Boucher

Les services d’urgence se sont arrêtés sur la route 116, juste avant la sortie 4 qui mène vers la route 112 est. Un périmètre de sécurité a été érigé à l’endroit de l’accident. Une voie a été fermée sur la route 116 en direction de Longueuil, près de l’autoroute 30, qui est désormais ouverte. Les services d’urgence ont quitté les lieux peu avant 14 h 30, vendredi.
Deux fois en un an
Cette tragédie n’est pas sans rappeler celle de Simon Dufour, le Longueuillois de 15 ans qui s’est suicidé en se jetant sous un train le 23 novembre 2017.
Il s’agirait du deuxième suicide ayant lieu sur le chemin de fer sur le territoire de Saint-Bruno rapporté par la police en moins d’un an. Notons que les deux événements ont eu lieu sensiblement au même endroit.
Il faut rappeler que Simon Dufour s’était enlevé la vie en raison de l’intimidation qu’il subissait à l’École secondaire André-Laurendeau à Longueuil, alors que sa famille disait l’avoir vu s’améliorer.
Une enquête avait été menée par le SPAL afin de déterminer les causes de la mort du jeune homme. La police disait qu’il s’agissait d’une enquête complexe, puisqu’elle devait vérifier les faits reliés à l’intimidation.
Des accusations criminelles auraient pu être portées, et ce, même s’il n’y avait pas eu de violence physique. Toutefois, l’enquête n’a pas permis de porter d’accusations, et la police a indiqué en décembre dernier qu’aucun indice ne permettait de croire à la responsabilité de l’école, de son personnel ou des élèves.
Tout au long de la tragédie, la famille de Simon Dufour, en particulier sa sœur aînée Karine Dufour, s’est mobilisée afin de sensibiliser la population à l’intimidation et à la dénonciation de celle-ci.