Une année 2018 intensive

Pour le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, le deuxième mandat en sera un d’actions, grâce à des engagements réalistes et réalisables. Voici un aperçu de ce qui a été accompli jusqu’à présent.
Avant tout, rappelons que le premier mois a été consacré à l’élaboration du budget et, dans le cas de Saint-Bruno, l’adoption du Plan d’urbanisme, une étape charnière selon Martin Murray : « C’est plus qu’un Plan d’urbanisme, c’est un plan de développement et de consolidation de notre communauté. Chaque jour, à l’interne, ça donne des orientations très précises à notre appareil opérationnel. »
Le premier article à la liste de neuf engagements se trouve le complexe sportif. À ce jour, un comité a été mis sur pied afin de consulter divers organismes. « On est actuellement à l’analyse des besoins et on regarde ce qui se fait ailleurs comme pratiques. On devrait commencer d’ici le début de l’automne à travailler sur les plans et devis », informe le maire.

Promesses environnementales

En ce qui concerne la protection des milieux naturels, les démarches en cours avec la Communauté métropolitaine de Montréal et le ministre de l’Environnement se déroulent bien d’après Martin Murray, sans donner plus de détails : « C’est notre priorité, il y a beaucoup de démarches qui ont été faites et on aimerait voir un aboutissement d’ici la fin de l’année. »
Le lac du Village était aussi au cœur des priorités, dans le but de faire un plan d’intervention pour contrer sa détérioration. Le comité consultatif en environnement a reçu le nouveau mandat d’endosser ceci et d’étudier un certain rapport d’étude réalisé l’été dernier. Martin Murray parle aussi de la mise sur pied d’un comité ad hoc composé de membres dudit comité et de résidants riverains.

« Des quatre ans à venir, je dirais que 2018 est une année très exigeante et enrichissante. » – Martin Murray

L’engagement de la gestion des matières organiques est pratiquement bouclé. Le conseil municipal a adopté le projet de valorisation des matières résiduelles organiques et a autorisé l’emprunt de 486 000 $ pour l’achat des organibacs. Tout ce qu’il reste à faire selon le magistrat, c’est de finaliser l’entente avec l’usine de biométhanisation de Varennes : « Ils ont dit qu’ils étaient prêts à accueillir nos déchets organiques dès le 1 janvier 2019, donc on devrait avoir une entente pour les trois prochaines années. »

 Engagements en Transport

L’une des promesses qui se fera le moins voir cette année est celle sur la mobilité active et sécuritaire. Les divers liens cyclables et le réaménagement de la rue Montarville devront attendre un peu. « On est plus dans le moyen terme ici, mais c’est toujours en cours, on a des représentations à faire auprès de la CMM pour rester au-dessus de la pile », soutient Martin Murray.
En ce qui a trait au transport en commun, c’est le déménagement de la gare qui prime. Le maire atteste que des discussions sont en cours avec le Réseau du transport métropolitain (RTM) : « Cet aspect-là est le prélude de la révision de toute notre desserte de transport en commun, donc j’espère que ça va être fait d’ici la fin de l’année. »

Les derniers engagements en rafale

En soutien aux organismes communautaires, Martin Murray confirme qu’une entité externe analyse actuellement les besoins du communautaire de telle façon qu’au début de l’automne, le conseil municipal puisse déposer la nouvelle Politique de financement des organismes communautaires.
Le maire n’a que de bonnes nouvelles à dire au sujet du parc industriel : plusieurs investisseurs souhaitent acquérir des terrains allant de 100 000 à trois millions de pieds carrés et quelques ventes seront annoncées prochainement.
Au sujet de l’agglomération, une petite avancée fait sourire le maire. « On a maintenant une table des maires et les prochaines vont porter de façon très spécifique sur la question de la gouvernance. Ça ne veut pas dire que tout le monde est d’accord, mais on peut au moins en parler », se réjouit-il.
Pour ce qui est des finances, Martin Murray rappelle que la hausse de l’avis d’imposition se situait en deçà de l’Indice des prix à la consommation (IPC), que cela sera maintenu, mais que les tarifs pourraient être revus.
Cent jours après les élections, Martin Murray interprète ce bilan comme étant « extrêmement positif » et prédit que l’année 2018 s’annonce occupée. Il conclut ainsi : « Des quatre ans à venir, je dirais que 2018 est une année très exigeante en enrichissante parce qu’il y a beaucoup de choses en cours. »