Un recrutement virtuel du CISSS
Le CISSS de la Montérégie-Est passe en mode 100 % virtuel pour recruter du personnel.
Dans le contexte actuel de la COVID-19, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est rebondit et saisit l’opportunité d’innover dans sa façon de recruter. La troisième édition de ses journées « Blitz » de recrutement prévue ce mois-ci est ainsi remplacée par un processus de recrutement 100 % virtuel, et ce, en tout temps.
Le journal a d’ailleurs effectué l’entretien par le biais du service en ligne dédié au recrutement sans aucun problème et avec beaucoup de facilité.
Une nouvelle manière de recruter faite apparemment pour durer. « Ce moyen est plus facile. Nous sommes toujours en recrutement intensif au CISSS de la Montérégie-Est où nous comptons 13000 employés. Nos plus gros efforts de recrutement sont généralement en mars et en avril. Cette année, nous sommes passés en mode virtuel au complet », explique au journal Sébastien Pearson, coordonnateur acquisition et rétention des talents au CISSS Montérégie-Est.
Le CISSS de la Montérégie-Est emploie près de 13 000 employés dans plus d’une cinquantaine d’installations, dont trois hôpitaux, 16 CLSC, 15 centres d’hébergement et 19 installations dédiées aux jeunes en difficulté.
Et les embauches vont bon train. Déjà 1000 depuis l’implantation du système. Le CISSS de la Montérégie-Est a rapidement mis en place un processus de recrutement simplifié, rapide et rigoureux. Les candidats peuvent dès maintenant et en tout temps postuler en ligne sur www.recrutementcisssme.com et réserver leur entrevue virtuelle le jour même. Un agent conversationnel (messagerie instantanée) a été implanté à même le site web afin que les candidats puissent échanger directement avec un membre de l’équipe.
« À la fin de l’entretien, nous pouvons dire à la personne si elle est retenue, si on étudie son dossier ou si elle n’est pas acceptée. » – Sébastien Pearson
Plusieurs titres d’emploi sont disponibles pour tous dans différentes catégories : personnel soignant (infirmière, infirmière auxiliaire, préposé aux bénéficiaires, inhalothérapeute); personnel de soutien (aide de service, préposé à l’hygiène et salubrité, préposé aux services alimentaires, cuisinier, aide-cuisinier, agente administrative, etc.); personnel en protection de la jeunesse (éducateur, moniteur en éducation, agent d’intervention, travailleur social, agent de relations humaines, criminologue, psychoéducateur, etc.); intervenant psychosocial; gestionnaire et plusieurs autres.
Après une première sélection, à la suite de la réception des candidatures, les entretiens en ligne sont programmés rapidement. « À la fin de l’entretien, nous pouvons dire à la personne si elle est retenue, si on étudie son dossier ou si elle n’est pas acceptée. La personne a la possibilité de choisir son horaire d’entretien entre 8 h et 18 h en semaine, et de 10 h à 15 h le samedi. La dernière semaine nous avons réalisé 200 entrevues par jour, normalement c’est un peu moins », précise M. Pearson.
COVID-19
La COVID-19 ajoute une pression supplémentaire à l’embauche de personnel soignant. « Nous avons des besoins significatifs dans plusieurs emplois surtout en ce moment », indique M. Pearson. En ce moment, beaucoup de personnes sont intéressées a effectué un travail temporaire. Sur les 1000 recrutements, 20 à 25 % des personnes ont été embauchées de manière permanente. Peut-être un lien à faire avec les circonstances actuelles où plusieurs veulent participer à l’effort hospitalier le temps de la crise. M. Pearson nous confirme que « les gens veulent donner leur contribution. Ils sont prêts à s’investir pour la cause. »
Le 31 mars, l’hôpital Pierre-Boucher soignait 88 personnes infectées par la COVID-19. La mise à jour du nombre de cas dans les hôpitaux au Québec est faite 2 à 3 fois par semaine contrairement à la mise à jour quotidienne de la situation dans son ensemble dans la province.
