Un futur roi de la finance?

Simon Constantineau a reçu le premier prix du concours BOURSTAD 2017 devant 819 collégiens.
La 30 édition du concours BOURSTAD, qui s’est déroulée du 13 février au 13 avril 2017, est maintenant terminée.
Le résidant de Saint-Bruno-de-Montarville, étudiant en première année du Collège Jean-de-Brébeuf, vient de remporter les honneurs à un concours très prisé de jeunes qui aiment la finance.
Simon Constantineau a terminé premier dans la catégorie performance financière du portefeuille BOURSTAD PLUS. Il recevra une bourse de 1000 dollars.
« Je suis passionné par la bourse depuis des années. Je gère moi-même mon régime d’épargne-études et mon compte d’investissement personnel, et j’incite mes amis à le faire », indique aux Versants le jeune Montarvillois de 17 ans.
Il faut dire que le père de Simon est gestionnaire de portefeuille. « Depuis l’âge de 5 ans, je parle de finance. »
BOURSTAD 2017 proposait deux concours pour les collégiens : le concours BOURSTAD et le BOURSTAD PLUS (avec plus de données à prendre en considération). Simon participait au concours le plus difficile, mais ses résultats ont été les meilleurs en englobant les deux catégories. « J’avais un budget de 200 000 $. Après deux mois, mon rendement a été de 14 % pour finir avec 228 214 $ dans mon portefeuille, alors que l’indice S&P 500 (indice boursier basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines) avait un rendement de -1 %. C’était très difficile de faire de bons résultats dans un marché en dépression. »

« Je gère moi-même mon régime d’épargne-études et mon compte d’investissement personnel, et j’incite mes amis à le faire. » – Simon Constantineau

BOURSTAD

Le concours est une simulation boursière. Au début, le participant dispose d’un montant fictif de 200 000 $. Le participant peut en tout temps placer des ordres pour acheter ou vendre des valeurs soit au prix du marché ou à un cours limite, valide pour une journée, et ce, tout au long de la période de déroulement de la simulation. Le prix du marché des valeurs négociées à Bourstad est, en fait, le prix de ces mêmes valeurs à la Bourse de Toronto et sur les autres marchés de référence. La liste officielle des titres est diffusée sur le site Web de Bourstad (www.bourstad.ca) avec la documentation mise à la disposition des participants dans la section Informations sur les titres.
Durant la simulation, le participant a la possibilité d’effectuer, en plus des transactions portant les titres, différentes opérations de gestion de portefeuille tels la description de l’investisseur, la définition de la stratégie de portefeuille, la justification des transactions effectuées et l’énoncé de ses objectifs d’apprentissage, ainsi que les réalisations associées.
Le système technique de la simulation réévalue constamment le portefeuille du participant et différentes mesures d’évaluation de sa gestion de portefeuille. Le participant vise à réaliser les objectifs de placement de son investisseur et à améliorer ses connaissances et compétences en gestion de portefeuille.

Beaucoup de chance

Simon reconnaît qu’il a été extrêmement chanceux dans cette simulation qui n’a duré que deux mois. « Mais il faut créer sa chance », précise-t-il, adoptant déjà les réflexes du financier.
C’est ainsi qu’il savait que l’entreprise Dollorama allait bientôt afficher ses résultats annuels, alors il a misé beaucoup en espérant que l’entreprise annonce de bonnes nouvelles. « Dollorama a annoncé de très bons résultats et j’ai empoché 15 000 $. Le concours ne dure que deux mois. Cela crée un intérêt pour la bourse, mais je crois que ça crée aussi de mauvais réflexes. Faire des prévisions sur deux mois, c’est comme jouer au casino. »
L’intérêt pour la finance de Simon est important, mais il n’est pas tous les jours à regarder ses rendements. « Avec l’école et pendant mes examens, je ne regarde pas tout le temps la bourse, mais c’est vrai que j’ai une belle passion pour la finance. Plus tard, travailler dans ce domaine serait un très bon plan B. »
Pour l’instant, il ne vise qu’une chose pour son avenir professionnel : « devenir le prochain directeur général des Canadiens de Montréal ».
Alors, même quand on aime la finance, le hockey n’est jamais trop loin pour un jeune Québécois.