Trois villes aux commandes dans la consultation publique sur le développement de l’aéroport de Longeuil
Les villes de Saint-Bruno-de-Montarville, de Sainte-Julie et de Saint-Basile-le-Grand ont déposé, jeudi dernier, leur projet de mémoire devant les commissaires de la consultation publique sur le développement d’aéroport Montréal – Saint-Hubert.
Ce sont 750 opinions citoyennes qu’ont amassées les trois municipalités. « C’est exceptionnel », d’indiquer, lors de son intervention devant les commissaires, le maire de Saint-Bruno, Ludovic Grisé-Farand.
La Ville de Sainte-Julie a largement contribué à étoffer le mémoire grâce à l’expertise de six de ses citoyens spécialisés en aéronautique, qui ont apporté leur contribution.
Le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay, a commencé par préciser, dès le début, que les recommandations des trois municipalités porteraient essentiellement « sur la gouvernance de l’aéroport ». Le premier magistrat de la Ville a précisé qu’une étude acoustique sur les nuisances sonores était en cours.
Puis, les trois maires ont présenté les recommandations mises de l’avant dans leur mémoire.
« Nous, on est ouverts à des rencontres pour trouver des solutions. » – Mario Lemay
Les recommandations
Les principales recommandations transmises par les trois maires sont les suivantes :
– que les villes limitrophes aient un représentant, ainsi que les citoyens, au sein du comité de gestion du climat sonore de l’aéroport;
– qu’une étude acoustique professionnelle et indépendante se fasse aux frais de l’aéroport et qu’elle soit rendue publique;
– interdire les vols de nuit comme il est possible de le voir en Europe;
– que l’aéroport se dote de normes maximales d’émission de bruit;
– que DASH-L fasse réaliser une étude de circulation professionnelle pour évaluer les impacts de son développement sur le réseau routier environnant et la rendre publique.
« Nous saluons les engagements de DASH-L, qui a exprimé son intention d’imposer un couvre-feu et de limiter certains types d’avion. Nous ne pouvons qu’être en accord avec ces intentions et les appuyer », d’ajouter M. Grisé, faisant référence à l’annonce de l’aéroport voulant interdire les vols de nuit du transporteur Chrono Aviation en 2024. Les trois maires étaient en accord pour dire, à la suite des questions des commissaires, qu’ils regrettaient que les relations avec les gestionnaires de l’aéroport sont « presque inexistantes. Nous, on est ouverts à des rencontres pour trouver des solutions », a mis de l’avant M. Lemay.