Sword est aux commandes
Le groupe Sword lance un nouvel album de chansons originales ce vendredi 25 novembre. Une mini-tournée au Québec suivra en janvier prochain.
Le journal Les Versants est allée à la rencontre de deux des quatre membres de Sword, le chanteur Rick Hughes et le guitariste Mike Plant. Ce groupe de métal et de hard-rock a pris naissance à Saint-Bruno-de-Montarville dans les années 80.
Au plus fort de sa popularité, Sword accompagnait en tournée des géants du heavy métal, comme Motörhead en Europe, et Alice Cooper au Canada. Le quatuor a aussi assuré la première partie au Québec de la tournée Damage Inc de Metallica. En février 1988, les Montarvillois ont parcouru seuls les États-Unis. Le son de Sword rappelle d’ailleurs certains des mythiques groupes de ce genre musical, entre autres le vieux Iron Maiden de 1982 et 1983, l’époque Number Of The Beast et Piece Of Mind.
« Je voulais me surpasser. » – Rick Hughes
Avec III, Sword propose le troisième album de sa carrière. Le précédent, Sweet Dreams, remonte à 1988. Entre les deux, les fans auront attendus 35 ans.
L’attente en aura valu la chandelle. De un, on se surprend à écouter le disque en boucle. De deux, plus de la moitié des huit titres ont le potentiel de devenir des classiques. « Bad Blood », « Took My Chances » et « (I Am) In Kommand », notamment, vous resteront dans la tête longtemps. Non seulement les admirateurs de Sword apprécieront le nouveau matériel, mais les amateurs de musique métal devraient aussi y trouver leur compte. « Je voulais me surpasser, dira en entrevue Rick Hughes. Pas faire comme les deux disques précédents. Faire mieux. L’amour de la musique m’a poussé à reprendre le micro. »
« Sword est là pour la musique. Aujourd’hui, nous sommes plus vieux, plus forts, plus matures. Ensemble, nous sommes moins influencés. Pendant la création et la réalisation, nous avons su garder le contrôle artistique. Je dirais que sur le disque, cette maturité se fait sentir », insiste Mike Plant.
Tournée
Rick Hughes, le batteur Dan Hughes, Mike Plant et le bassiste Mike Larock, les membres originaux de Sword, prendront la route dans quelques semaines pour une série de concerts au Québec. Le 14 janvier au Corona, à Montréal. Le 15 janvier à Québec dans la salle Impérial Bell. Le 20 janvier à Alma et le lendemain à Trois-Rivières. « J’ai hâte de renouer avec nos fans. J’ai hâte aux concerts et de voir la réaction du public. C’est lui, le public, qui va décider de la suite logique après la parution de l’album », mentionne Rick Hughes.
Selon les offres, les musiciens pourraient prendre la route, fouler les planches des grands festivals, retrouver des fans au Japon, en Allemagne, en Italie ou encore aux États-Unis. L’engouement le dira.
Prévu depuis longtemps
Ce disque aurait dû sortir en 2020, mais une certaine pandémie a changé les plans des musiciens. « C’est un album qui a été retardé de deux, trois ans. Facile. On était prêts bien avant, mais personne, à ce moment-là, n’avait le cœur à la fête. Ce n’était pas le bon moment », commente le chanteur de Sword.
Le nouvel opus est le même que celui qui avait été prévu en 2020. Rien n’a changé pendant l’attente. Depuis les dernières semaines, le groupe accumule les entrevues. « J’aime l’album. Les fans qui aiment Sword vont aimer ce disque », assure Rick Hughes.
Un mot de Lulu Hughes
Il y a quelques semaines, la chanteuse Lulu Hughes, sœur des frères Dan et Rick Hughes, accordait une entrevue pour la sortie de son nouvel album. Le journal en avait profité pour la questionner sur Sword, auprès de qui elle a appris son métier. « J’étais la petite sœur qui les regardait jouer et qui ne disait pas un mot, pour ne pas qu’on me dise de m’en aller. » Elle a profité pour commenter III. « J’ai écouté les nouvelles chansons. Ça m’a épuisée tellement c’est puissant! La barre est haute. Ces gars-là ont 60 ans! Rick, c’est une machine! Mike est l’un des meilleurs guitaristes. Il y a une chimie entre eux quatre, une connexion puissante », exprime Lulu Hughes.