Stelpro : une main-d’œuvre étrangère

Stelpro est allé recruter à l’étranger 11 Marocains pour un contrat de deux ans en espérant les voir rester. C’est une première pour l’entreprise montarvilloise en manque de main-d’œuvre.

Stelpro souffre, comme toute l’économie québécoise en demande de main-d’œuvre, d’un manque de personnel pour atteindre ses objectifs.

« Pour la première fois, nous avons décidé d’aller chercher des travailleurs à l’international l’an dernier. C’est ainsi que nous avons réussi, en allant au Maroc, à recruter 11 Marocains, dont deux femmes », explique au journal Maude Simard, conseillère en acquisition de talents et international chez Stelpro.

À de nombreuses reprises, Stelpro est cité comme faisant partie des entreprises les mieux gérées au Canada. L’entreprise met également de l’avant sa volonté de créer dans ses usines une ambiance multiculturelle. Madagascar, Maroc, France, Syrie… sont autant de pays d’origine qui sont représentés dans l’entreprise de Saint-Bruno-de-Montarville.

« Pour la première fois, nous avons décidé d’aller chercher des travailleurs à l’international l’an dernier. » – Maude Simard

« Nous sommes allés recruter du personnel au Maroc, car nous avions déjà plusieurs personnes d’origine marocaine travaillant avec nous et nous avions des contacts et de bonnes références », précise Mme Simard.
Cette année, il est déjà prévu de recruter de la main-d’œuvre en allant à Madagascar.

« Chaque fois, nous proposons aux personnes un contrat de travail sur deux ans. Nous nous occupons de tout pour leur accueil, l’intégration, le logement et le travail. Après deux ans, s’il veulent s’installer au Canada, nous leur fournissons toute la logistique pour appuyer leur démarche d’immigration et ils gardent, bien évidemment, leur travail. »
C’est une agence de recrutement que Stelpro a sollicitée au Maroc pour faire une première sélection avant de choisir les 11 nouveaux employés marocains.

En 2017, déjà, l’entreprise avait mis de l’avant sa volonté de faire confiance à la main-d’œuvre d’origine étrangère. Elle avait d’ailleurs levé la main pour embaucher des réfugiés syriens venus s’installer à Saint-Bruno.