Sommet des médias locaux de la Rive-Sud
Le Sommet des médias locaux de la Rive-Sud a réuni divers intervenants et citoyens pour discuter de l’avenir et des défis des médias locaux. Cet événement a mis en lumière l’importance cruciale de ces médias pour la communauté, tout en soulignant les préoccupations et les attentes des parties prenantes.
Le Sommet des médias de la Rive-Sud, une initiative de Denis Trudel, député de Longueuil-Saint-Hubert, s’est tenu le 15 mai sur le campus de l’Université de Sherbrooke à Longueuil.
« L’objectif principal de ce sommet est de catalyser une réflexion collective et de favoriser des actions concertées pour répondre aux défis majeurs auxquels sont confrontés les médias locaux dans le contexte actuel de crise. En mobilisant la communauté rive-sudoise dans son ensemble, nous aspirons à renforcer l’identité médiatique unique de la région et à garantir un accès équitable à une information de qualité pour tous les citoyens », d’indiquer le cabinet de M. Trudel.
Le sommet a reçu Martin Boire, de la Corporation de développement communautaire de l’agglomération de Longueuil, Anne-Louise Milot, de la MRC du Roussillon, Jean-François Lévesque, de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, et Louis-Pascal Cyr, à la Direction générale de la Ville de Longueuil.
La grande majorité des intervenants se sont entendus tout au long de la journée sur l’importance de la couverture médiatique régionale. « Nous avions fait un exercice assez similaire avec le développement de l’aéroport à Longueuil l’an dernier. Nous voulions organiser ce sommet cette fois-ci pour les médias. Nous espérons ainsi créer une sorte de momentum pour avoir des pistes de solution afin de répondre aux défis que traversent les médias en ce moment. »
Des constats
Plusieurs constats ont été faits lors de la journée. Le modèle économique traditionnel doit évoluer. Les médias locaux doivent être considérés comme un service public essentiel, nécessitant un soutien financier adéquat et la mise en place de stratégies innovantes pour engager les jeunes générations. L’importance de relayer prioritairement les nouvelles dans les médias locaux a également été mise de l’avant comme étant un essentiel.
De même, il a été évoqué que certains doutes persistent quant à la qualité de la nouvelle.
Enfin, quelques désirs exprimés : davantage de journalisme d’enquête, un travail collaboratif plus présent, tant entre le marché des affaires qu’entre les différents médias, et une plus grande place pour des textes d’opinion.
« Nous voulions lancer le débat pour aider les médias », de conclure le cabinet du député. (FK)
