Saint-Bruno et Saint-Basile rénovent leurs écoles

Des investissements gouvernementaux de 4,6 millions de dollars seront réalisés en 2017 pour le maintien et la réhabilitation des écoles de Saint-Bruno et de Saint-Basile.

Des investissements gouvernementaux de 4,6 millions de dollars seront réalisés en 2017 pour le maintien et la réhabilitation des écoles de Saint-Bruno et de Saint-Basile.

Quand on se promène dans les vestiaires de l’École secondaire du Mont-Bruno, on comprend qu’il est urgent d’intervenir et pourtant, ils ont déjà été rénovés. Trou dans le mur colmaté avec des planches, casiers rouillés, douche collective très abîmée…
Alors, quoi penser de l’école qui existe depuis 40 ans? « Les besoins étaient criants », indique le personnel de l’établissement.
Nicole Ménard, députée de la circonscription de Laporte, présidente du caucus du gouvernement et députée marraine de la circonscription de Montarville, est venue à l’école secondaire, vendredi, pour annoncer une aide de 1,2 million de dollars au nom du ministre de la Famille et ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, M. Sébastien Proulx. L’école Albert-Schweitzer (200 000 $), l’école De Montarville (819 819 $) et l’école Monseigneur-Gilles-Gervais (1 311 420 $) recevront aussi une enveloppe budgétaire pour rénover leur bâtiment.
Même régime pour les écoles de Saint-Basile-le-Grand : de la Chanterelle recevra 25 000 $, 80 000 $ seront alloués au Pavillon Saint-Basile et 900 000 $ à l’École Jacques-Rocheleau.
« C’est une enveloppe de 16,9 millions que nous donnerons à la Commission scolaire des Patriotes (CSP) pour rénover les écoles », a annoncé à Mont-Bruno la députée.
Cette enveloppe permettra à l’école secondaire de remplacer les portes extérieures, de refaire les vestiaires, le réseau d’aqueduc et le système de ventilation. Le gros des travaux devrait être effectué cet été.
« Ce sont 2300 projets comme celui-ci qui pourront être réalisés : une somme de 655,2 millions sera octroyée pour l’ensemble des régions du Québec afin d’entretenir les bâtiments scolaires. Il faut créer des conditions favorables pour l’apprentissage de la relève », précise Mme Ménard.

La CSP ravie

Alain Langlois, vice-président de la CSP, était ravi de cette annonce. « Quelle belle nouvelle! Cette enveloppe permettra 113 projets qui seront effectués pendant le congé scolaire cet été à la CSP. »
Pourtant, on se rappellera que les relations entre la CSP et le gouvernement libéral ont déjà été plus tendues. En 2011, alors que le ministère de l’Éducation annonçait des coupes dans le monde de l’éducation, la CSP avait dû retirer de son budget 2,6 millions. « C’est un manque total de vision de tout le réseau de l’éducation! déclarait Normande Lemieux, directrice générale de la CSP. À titre d’exemple, on nous demande d’installer des tableaux interactifs dans toutes les classes et en même temps, on nous apprend qu’on ne pourra pas compter sur le personnel technique nécessaire pour les faire fonctionner. »
En 2014, les directions des 52 écoles primaires de la CSP ont décidé de mettre fin à l’aide aux devoirs de leurs élèves, en réaction aux dernières coupes budgétaires imposées par le gouvernement. Une décision appuyée par la présidente actuelle de la CSP, Hélène Roberge. Le ministre de l’Éducation de l’époque, Yves Bolduc, avait alors exigé que la CSP ne prenne pas cette décision, sans quoi un vérificateur lui serait attribué.
« Nous n’avons jamais coupé dans l’éducation. Le budget qui a été accordé a toujours été en hausse. Mais à une certaine période, nous n’avions pas les moyens de faire plus. La CSP est très bien administrée. L’éducation est une priorité et il va falloir encore investir dans ce domaine », de conclure Mme Ménard.