Saint-Bruno à titre d’exemple
Saint-Bruno-de-Montarville rayonne à l’extérieur de ses frontières grâce à sa Politique de ville nourricière, qui fait l’objet de conférences dans diverses municipalités.
Dans le cadre de ces conférences organisées par 100°, une initiative de Québec en forme, la conseillère municipale Isabelle Bérubé était à Rimouski le 14 février et à Joliette le 22 février afin d’expliquer la politique Ville nourricière de Saint-Bruno, comment l’exporter et l’adapter.
Selon elle, Saint-Bruno est un bon exemple pour les autres villes : « On fait partie des pionniers et les gens sont très inspirés par notre Politique. » Saint-Bruno se démarque notamment grâce aux nombreuses terres agricoles en ceinture de la ville et à la proximité des produits et des projets mis en place.
Bien que toutes les municipalités n’aient pas les mêmes atouts, la conseillère croit que la Politique peut bien s’exporter : « En dehors de la Montérégie, il n’y a pas autant d’agriculture, mais ils ont d’autres richesses et c’est fantastique de voir la multitude d’initiatives un peu partout en lien avec ça. »
Inspirer des projets
D’abord, la conseillère relate comment le projet a évolué à Saint-Bruno, en partant des demandes des citoyens. « C’est important de dire que ça a été porté par les citoyens, parce que ce sont eux qui ont mené à l’adoption de la Politique, affirme Isabelle Bérubé. J’insiste là-dessus, car ce sont eux qui ont relevé le paradoxe du fait qu’on avait beaucoup de terres agricoles autour de la ville, mais que l’approvisionnement local était difficile. »
« Saint-Bruno fait partie des pionniers et les gens sont très inspirés par notre Politique de ville nourricière. »
– Isabelle Bérubé
Elle démontre également les initiatives de la ville afin d’inspirer les autres municipalités. « Je parle entre autres de la tribune jeunesse qui a mis en place les ruches et des platebandes municipales avec les légumes, et comment tout le monde adore ça », poursuit-elle.
Travail des élus
La conseillère se doit d’aborder le rôle que jouent les élus et l’aspect administratif : « Il faut comprendre qu’une Politique comme celle-là ne se fait pas toute seule, que nous, en l’adoptant, on a adopté une série de réglementations pour permettre des projets, comme les potagers en façade ou les poules urbaines. »
Les élus qui souhaitent se munir d’une Politique doivent bien connaître leur territoire pour l’exploiter. « Comme nous, ils devront documenter leur territoire pour voir tout ce qu’il y a en termes de production, distribution, offre à la consommation, etc., parce qu’il faut s’occuper de tout le système alimentaire. »
Accueil chaleureux
Isabelle Bérubé dit avoir été très bien accueillie à chacune de ses conférences : « Les gens sont contents de nous entendre et il y a beaucoup de curiosité pour appliquer le modèle, donc je pense qu’on inspire et c’est agréable pour moi de pouvoir jouer ce rôle. »
La conseillère ajoute que deux autres invitations lui ont été lancées, mais ne sont pas encore confirmées. « Je ne sais pas quand ça va arrêter, mais j’ai beaucoup de plaisir et ça fait rayonner Saint-Bruno », conclut-elle.