Saint-Basile: Une plaque pour les 150 ans de la paroisse

La paroisse de Saint-Basile-le-Grand soulignait jeudi soir ses 150 ans avec l’inauguration d’une plaque commémorative installée sur l’un des murs de l’église.

La cérémonie regroupait notamment les conseillers municipaux grandbasilois Denis Vézina et Josée Laforest, cette dernière étant présente en tant qu’administratrice pour l’unité pastorale Saint-Basile Saint-Bruno. Le maire de Saint-Basile, Yves Lessard était lui aussi présent à l’événement.

Les invités d’honneur de la soirée écoutant l’allocution du président de la fabrique, James Binko. (Photo: Gabriel Provost)

Étaient également de la soirée le député provincial de la circonscription de Chambly, Jean-François Roberge et le candidat bloquiste et député sortant pour la circonscription fédérale de Montarville, Stéphane Bergeron. Le tout était dirigé par le président de l’assemblée de fabrique, James Binko.

M. Binko a d’abord indiqué que « la municipalité célèbre aussi son 150 ème anniversaire, mais a un an de moins que la paroisse », ce à quoi le maire Yves Lessard a répondu que « ce sont les citoyens de Saint-Basile-le-Grand qui ont créé la paroisse. Et par la suite, la municipalité. C’est une saine concurrence comme ça mais sommes toutes il y a un lien. On a grandi ensemble parce que ce développement, tant spirituel pour la paroisse qu’organisationnel pour la municipalité, s’est fait conjointement. » et en termes de proximité bien sûr. » Il a ajouté que « nous avons une responsabilité de transférer cette mémoire là comme les gens qui font la course à relai: on donne le témoin. »

Jean-François Roberge a suivi M. Lessard avec un discours revenant aux origines de la paroisse. Il a rappelé qu’en 1876, un rapport énonçait que la valeur de la paroisse et de son terrain était d’environ 12 500$. « Des fois, on dit qu’il faut acheter des actions d’entreprises, mais les actions de la paroisse, ça monté. Aujourd’hui 12 500$ je pense qu’on fait moins de chemin. On a une évaluation municipale un petit peu plus élevée que ça monsieur le maire quand même? » L’homme politique a ensuite décrit qu’ « entre 1880 et 1889, dans le cimetière, il y avait 102 sépultures. De ce nombre, 55 étaient des enfants de moins de cinq ans. […] Ça nous aide à mesurer les progrès qui ont été faits depuis. Ça nous donne une grande responsabilité et ça nous permet d’arrêter de regarder en arrière, de regarder en avant et de se dire qu’on est les héritiers de gens qui ont vu grand, qui ont travaillé fort et qui nous ont légué de belles institutions comme la municipalité, comme la paroisse ».

A suivi Stéphane Bergeron, qui a lui aussi pris le temps d’énoncer un discours pour l’événement. « 150 ans plus tard, cette église est toujours le coeur de la communauté. On a qu’à penser à ces dimanches sur le parvis, où toute la communauté se réunit ici pour entendre des musiciens, des troubadours, des chansonniers Québécoises et Québécois nous faire rêver pendant quelques instants pour reconnaître qu’encore aujourd’hui, ce magnifique bâtiment construit par nos ancêtres au coeur du village est toujours le coeur de la communauté. »

La dernière personne à prendre la parole fût le curé de la paroisse de Saint-Basile, Denis Kamangala. « Nous remercions les bâtisseurs et les pionniers de cette paroisse qui avec peu de moyens à l’époque ont pu nous léguer ces infrastructures que la génération présente doit sauvegarder et entretenir avec fierté. Cette oeuvre est le produit des efforts de chacun de nous et des contributions de plusieurs personnes. Elle restera en mémoire pour le reste des jours, voire des années.La célébration des 150 ans de cette paroisse serait plus festive n’eut été cette pandémie qui a presque paralysé la vie sociale et communautaire. »

Souci environnemental

Suite aux discours, les invités ont pu profiter d’un buffet en s’assoyant à des tables installées sur le terrain devant l’église. Par souci environnemental, les organisateurs ont pris l’initiative de servir la nourriture avec de la vaisselle provenant du Bric-à-brac de l’église. Les invités pouvaient ainsi se procurer leur vaisselle s’ils l’avaient appréciée et l’acheter pour que les sommes recueillies soient remises à l’église.

Les invités pouvaient acquérir la vaisselle utilisée lors du repas et les fonds recueillis étaient remis à la Fabrique. (Photo: Gabriel Provost)

En retard d’un an

La paroisse de Saint-Basile ayant été fondée en 1870, ses 150 ans auraient dû être soulignés en 2020, mais la pandémie a causé un report de l’événement étant donné que ce type de rassemblement était interdit selon les mesures sanitaires en vigueur l’an dernier.