Saint-Basile en travaux

Des travaux sont en cours sur le territoire de Saint-Basile-le-Grand alors que d’autres s’amorceront sous peu. Halte du Village, sentier piétonnier, travaux de réfection, réaménagement du stationnement municipal du parc Prudent-Robert… la municipalité se refait une beauté.
Les travaux pour l’aménagement du sentier piétonnier Armand-Charbonneau, à Saint-Basile-le-Grand, ont débuté le 5 juin. Ceux-ci devraient se dérouler sur une période de 30 jours et pourraient donc prendre fin sous peu. D’ailleurs, lors de l’assemblée du conseil municipal du 3 juillet, le directeur général, Jean-Marie Beaupré, a confirmé que le passage piétonnier allait bientôt ouvrir : « Les travaux achèvent! » En effet, l’asphaltage se faisait jeudi dernier, alors que la clôture et le gazon devaient avoir été installés d’ici le mercredi 12 juillet. « Tout devrait être opérationnel dans les prochains jours », assure le directeur général.
Rappelons que le sentier piétonnier reliera les citoyens de la rue Armand-Charbonneau au boulevard Sir-Wilfrid-Laurier. Cette traverse permettra aux résidants du secteur de gagner quelques minutes en empruntant le nouveau chemin.
Le conseil municipal de Saint-Basile-le-Grand avait adopté en février dernier un règlement d’emprunt de 110 000 $ pour les travaux de construction de ce sentier piétonnier. À la séance ordinaire du 1 mai 2017, le conseil municipal avait offert un contrat à Pavages & Terrassements Saint-Bruno d’une valeur de 59 890,48 $ pour la réalisation des travaux d’aménagement du passage piétonnier Armand-Charbonneau.
Pour le maire Bernard Gagnon, il s’agit d’un vieux projet, mais toujours d’actualité. « Il était important que la municipalité permette aux gens concernés d’avoir une fenêtre sur la 116 », avait-il mentionné en assemblée du conseil.

Une demande des citoyens

Les citoyens de la rue Armand-Charbonneau avaient fait une demande pour obtenir ce sentier il y a belle lurette. Le directeur général de la Ville, Jean-Marie Beaupré, avait parlé d’un projet vieux de plusieurs années, les premiers documents consultés datant de 1995. Selon lui, les gens de cette rue et de ce secteur doivent faire une marche assez longue par les rues avoisinantes pour avoir accès à la route 116 afin d’y prendre l’autobus. Le sentier piétonnier permettra l’utilisation d’un raccourci afin de rejoindre la route 116 plus rapidement.

20 C’est le nombre de cases de stationnement prévues à la halte du Village

Le sentier jusqu’à la route 116 mesurera 125 mètres. En passant par les rues, il faut marcher 700 mètres, d’après le directeur général, Jean-Marie Beaupré. Ce détour de 700 mètres s’échelonne sur les rues Armand-Charbonneau, du Docteur-Boisvert, Champagne et Morier.

La halte du Village

À l’intersection de la montée Robert et de la rue Savaria, des travaux sont en cours depuis le mois de juin et se poursuivront jusqu’à la fin du mois de septembre afin d’aménager une aire de détente. La Ville parle de la halte du Village.
Les travaux consistent en la création d’une vingtaine de cases de stationnement, incluant deux bornes de recharge pour les véhicules électriques et un espace pour personnes à mobilité réduite. Une aire de détente permettra aussi de profiter d’un réseau Internet sans fil. La circulation automobile autour du chantier ne devrait pas être secouée.
À la séance ordinaire du 5 juin, les membres du conseil avaient octroyé à Aménagement Côté Jardin un mandat pour les travaux d’aménagement de cette halte, d’une valeur de 469 060,06 $. Un mandat a également été confié à la firme Solmatech afin d’épauler la Ville pour la gestion des sols contaminés lors des travaux de réalisation du projet.

Secteur du Pont-de-Pruche

Le mois dernier, la Ville a confié des contrats de 2 582 391,72 $ à l’entreprise Bricon pour la phase 1 de la réfection du secteur Pont-de-Pruche, ainsi que de 4 522 877,35 $ à Excavation Civilpro pour la construction d’une station de pompage et d’un bassin de rétention dans le même secteur. Les fonds sont disponibles au règlement n° 1109. Il s’agissait des deux premières adjudications du projet de 100 millions de dollars de travaux des infrastructures de Saint-Basile-le-Grand. « C’est un bon départ, un bon lancement à la réfection parce que nous économisons déjà plus de 1,5 million, soit une baisse de 18,2 % sur la dépense estimée », avait dit le maire Bernard Gagnon.
Notons que pour assurer la sécurité des lieux et pour accueillir et accumuler les eaux générées par les pluies abondantes, un bassin de rétention et des sous-bassins seront aménagés avec pentes. Une clôture limitant l’accès sera également installée au parc (rues Boileau et Gédéon-Létourneau).
Saint-Basile-le-Grand attend maintenant le certificat d’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en vertu de l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement pour amorcer les premiers coups de pelle. « Les travaux ne peuvent débuter avant l’obtention de ce certificat, explique au Journal de Saint-Basile Jean-Marie Beaupré. À la suite de la grève des ingénieurs du gouvernement, les dossiers du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU) ont été priorisés. » Selon M. Beaupré, si la Ville n’obtient pas le certificat d’autorisation d’ici le milieu du mois d’août, elle devra reporter les travaux et possiblement perdre 4,8 M$ en subventions.

Stationnement du parc Prudent-Robert

Enfin, lors l’assemblée du 3 juillet, la Ville a confié un mandat à Bélanger Sauvé, avocats, pour une demande à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) afin d’autoriser l’agrandissement du stationnement du parc Prudent-Robert. Celui-ci est situé à l’intersection du chemin du Richelieu et de la montée Robert. Des travaux seront aussi effectués afin d’aménager un bloc sanitaire, résultat du processus de budget participatif.
En avril dernier, M. Beaupré avait indiqué en assemblée du conseil que le pavillon sanitaire, évalué à 80 000 $, ne sera pas une toilette chimique : « Nous voulons en faire un pavillon en béton qui sera résistant longtemps, à l’abri du vandalisme. »
Il ajoute aujourd’hui : « Nous attendons la décision de la CPTAQ. Certains documents viennent de lui être transmis. Nous avons espoir d’avoir réponse d’ici trois mois. »