Roy a passé le temps des Fêtes en prison

L’enquête sous cautionnement d’Yves Roy, de Sainte-Julie, celui qu’on surnomme le « violeur » du Mont-Saint-Bruno, et qui est accusé de tentative de meurtre et de séquestration, va se tenir le 4 janvier 2017 au palais de justice de Longueuil.
Celui qui a été arrêté le 16 septembre dernier, près de son domicile, passera donc toute la période des Fêtes derrière les barreaux. L’avocat de l’individu de 46 ans, dont la cause devait procéder le 15 décembre dernier, a une nouvelle fois demandé de reporter la comparution. « J’ai l’impression que la défense va demander une autre remise, le 4 janvier », affirme Sasha Blais, le procureur de la Couronne au dossier. « Il y a des discussions, mais ça n’avance pas rapidement ».

Demande de remise en liberté

L’avocat de la défense, Me Martin Latour, tentera au début de l’année de remettre son client en liberté, le temps que se déroulent les procédures judiciaires. La Couronne va s’y opposer. « La poursuite s’oppose totalement à la remise en liberté de monsieur Roy », a indiqué Me Sasha Blais.

Les événements

Roy serait cet individu qui aurait sauvagement agressé une joggeuse dans le parc national du Mont-Saint-Bruno le 2 septembre dernier. Il s’en serait violemment pris à une femme dans la cinquantaine et selon la police, il aurait eu l’intention de la tuer. La dame a subi d’importantes blessures et un choc nerveux.

« La poursuite s’oppose totalement à la remise en liberté de monsieur Roy. » – Sasha Blais

Deux semaines

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil aura mis plus de deux semaines avant de retrouver le suspect. Grâce au soutien de nombreux citoyens, elle a recueilli plus de 150 informations en diffusant, à grande échelle, le portrait-robot de l’individu. Le SPAL a aussi tenté de rassurer la population en précisant que le parc national du Mont-Saint-Bruno, fréquenté par des milliers de personnes chaque semaine, était sécuritaire. Il s’agissait, selon la police, d’un événement isolé.

D’autres crimes?

Le SPAL a indiqué que l’individu aurait pu faire d’autres crimes dans le passé. « En mettant en commun tous les éléments et considérant la nature et le du crime, nous sommes d’avis qu’il pourrait être responsable d’autres crimes similaires », avait indiqué en conférence de presse, en septembre dernier, le directeur adjoint aux enquêtes du SPAL, Mario Plante. Le dossier d’Yves Roy a même été transmis à la gestion des enquêtes sur les crimes en série de la Sûreté du Québec. La police de Longueuil indique qu’en voyant la photo d’Yves Roy, si d’autres personnes croient le reconnaître pour d’autres événements, ils peuvent composer le 450 463-7211, afin que les enquêteurs effectuent les vérifications nécessaires.