Retour sur l’entente de principe

Saint-Bruno-de-Montarville

Rapidement après la relance des négociations, la Ville de Saint-Bruno et son syndicat des cols blancs en sont venus à une entente de principe.

Les longues négociations d’entente collective pour les cols blancs, qui s’échelonnaient depuis maintenant deux ans, sont enfin terminées à Saint-Bruno-de-Montarville. Les deux parties ont approuvé une entente de principe le 15 avril dernier.

Du côté syndical, c’est une majorité écrasante de 98 % des membres qui ont approuvé l’offre de contrat de travail, selon André Duval, président de la section 306 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). « Les gens ont apprécié ce qu’on leur a présenté », commente-t-il.

L’entente est de huit ans, soit de 2017 à 2024. « On est au-delà des cinq ans minimum qui sont prévus par la loi, c’était un souhait de l’employeur et je pense que ça satisfait tout le monde, explique André Duval. Ça nous permet d’avoir la paix pendant un peu plus longtemps. »

La question salariale, qui était centrale, a été réglée. Globalement, les cols blancs souhaitaient avoir les mêmes augmentations de salaire que les autres groupes de travail, tels que les cols bleus, ce qui a été obtenu.
Selon l’entente de principe, les augmentations salariales sont de 2,75 % pour 2017, 2,50 % plus un montant forfaitaire de 0,25 % pour 2018 et 2019, 2,0 % en 2020, puis 1,50 % de 2021 à 2024.

« On peut dire que la paix va revenir avec ce règlement-là et on passe à une autre étape. »
– André Duval

À partir de 2020 s’ajoutera une clause remorque à la suite de la signature de l’entente collective des cols bleus, une autre des demandes centrales du syndicat. La répartition des heures de travail a aussi été revisitée, les horaires de travail hebdomadaires étant modulés pour les salariés à temps plein et à temps partiel.

Retour à la paix syndicale
Les négociations ont vite repris cours lorsque les cols blancs ont envoyé un avis de grève à la Ville en mars, grève qui devait avoir lieu du 1er au 14 avril.

La Ville a réagi et relancé la discussion seulement quelques jours après la réception de l’avis. « Ça s’est quand même réglé rapidement, on a réussi à écarter tous les irritants qui se trouvaient sur notre chemin et ça s’est bien déroulé », ajoute André Duval.

« Malgré ce chemin sinueux, tout est bien qui finit bien, mais c’est ça, la négociation. Il y a des principes pour lesquels on était très à cheval qu’on a réussi à gagner et maintenant, on peut dire que la paix va revenir avec ce règlement-là et on passe à une autre étape », de conclure le président syndical.