Projet de vignettes annulé dans les rues limitrophes du parc national

Après des mois de projet pilote, de consultations et de temps investi par le conseil municipal, ce sera terminé pour le projet pilote de vignettes dans les rues limitrophes du parc national.

L’annonce de la terminaison du projet pilote a été faite à travers l’ordre du jour de la séance du conseil municipal du 14 décembre, où il est possible de lire que le point 7.9.4 vise l’« annulation du projet pilote de vignettes aux entrées secondaires du Parc national du Mont-Saint-Bruno ».

Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé-Farand, déclarait en septembre dernier alors qu’il était conseiller municipal du district 4 que « confier une fois de plus le dossier à nos fonctionnaires ou à une firme quelconque qui devrait se pencher sur le sujet ne va que coûter très cher pour rien et va retarder l’inévitable », qui était pour lui l’annulation du projet impopulaire. Le projet est censé prendre fin en janvier 2022.

Le conseiller indiquait notamment que « la richesse de Saint-Bruno, c’est sa verdure et son parc national mais empêcher nos citoyens d’y accéder va à l’encontre des raisons qui expliquent pourquoi plusieurs se sont installés dans notre magnifique ville. » 

Celui qui est désormais maire mettait de l’avant le fait que les résidants de Saint-Bruno ne sont pas majoritairement favorables aux limites de véhicules stationnés près des entrées secondaires du parc de la SÉPAQ. Un sondage réalisé par la firme Léger et commandé par la ville révélait que sur 13 secteurs de Saint-Bruno, un seul serait en faveur du projet pilote.

Mesures prévues annulées?

Avant que l’annonce de l’annulation du projet pilote ne soit faite, la Ville avait pris la décision, lors des séances du précédent conseil municipal, de mettre diverses mesures de l’avant. L’objectif de celles-ci était de limiter autant que possible la quantité de visiteurs se rendant dans les rues limitrophes pour accéder au parc national. 

Parmi les mesures envisagées, Saint-Bruno indiquait d’abord vouloir « [mandater] une firme externe afin d’identifier des solutions et des alternatives pour mieux répondre aux besoins exprimés par les citoyens. »

La municipalité souhaitant encourager la sécurité pour les citoyens qui résident dans des rues achalandées, il était possible que la vitesse automobile soit réduite à 30 km/h. Avant de procéder avec une réduction de la vitesse, Saint-Bruno mentionnait qu’elle s’assurerait de consulter la population pour voir ce qu’elle en pensait. 

Pour le moment, impossible de dire ce qu’il adviendra de ces mesures envisagées. Idem pour les interdictions dans les rues qui étaient identifiées comme ayant davantage d’achalandage, telles la rue de la Bruère et les rues où se trouvent des zones de jeux libres, qui ont pour leur part des interdictions de stationner sans vignette durant toute la semaine.   

Milieu plus sécuritaire

Pour une citoyenne du secteur, qui réside depuis 40 ans sur la rue de la Bruère, le fait que les vignettes demeurent était rassurant. Plus tôt cette année, la citoyenne avait partagé les photos de sa rue, qui avait des allures de stationnement les fins de semaines en raison du nombre élevé de visiteurs qui passaient par son quartier pour se rendre dans le parc du Mont-Saint-Bruno. « Depuis que le projet pilote a été mis en place, nous avons retrouvé une rue calme et sécuritaire. Le niveau de stress a beaucoup diminué. » 

Elle espère que les choses vont demeurer telles qu’elles sont, avec des vignettes pour le stationnement sur sa rue qui se trouve près du Parc Thailandier, qui est lui-même une entrée vers le parc national. 

Que pensez-vous de l’annulation du projet pilote de vignettes de stationnement dans les rues limitrophes du parc national?