Lou Alarie-Parenteau : prête pour les Jeux équestres du Québec

Lou Alarie-Parenteau a remporté la finale de l’Association équestre régionale de l’Estrie, ce qui lui permet de se qualifier pour les Jeux équestres du Québec.

Lors des finales de l’Asssociation équestre régionale de l’Estrie qui se déroulaient au Parc équestre olympique de Bromont le 25 août dernier, la Montarvilloise Lou Alarie-Parenteau et son cheval Angel On Top ont remporté la première place dans la catégorie étrivières courtes. La jeune cavalière de 11 ans, qui s’entraîne à la Ferme Classique à Saint-Basile-Le-Grand, se voit donc qualifiée pour les Jeux équestres du Québec qui auront lieu à Bécancour à la fin septembre.

« C’est un début en force sur le circuit compétitif pour Lou et sa jument, une jeune thoroughbred de 7 ans qui n’avait aucune expérience en compétition avant cet été. S’entraîner avec un jeune cheval est en soi tout un défi. Lou a su le relever avec détermination en investissant beaucoup de temps et d’énergie au cours de la dernière année. Nous ne pouvions espérer une meilleure saison 2019 », de dire son entraîneuse Karine Perron. Cette dernière accompagnera sa jeune élève à la grande finale interrégionale que sont les Jeux équestres du Québec, une compétition regroupant 9 régions et près de 350 cavaliers.

Passionnée par l’équitation et le saut d’obstacles depuis son très jeune âge, Lou Alarie-Parenteau fait cette année son entrée au secondaire. Elle pourra ainsi profiter du programme sport-études du Collège Trinité afin de mieux concilier école, entraînement et compétitions.

« C’est un début en force sur le circuit compétitif pour Lou et sa jument, une jeune

Son entraîneuse voit en Lou un espoir de l’équitation québécoise. « Elle a des aptitudes mentales exceptionnelles. Elle ne lâche jamais. Je ne l’ai jamais vue pleurer, elle accepte le fait qu’il y ait des jours moins bons que d’autres. Elle a une grande maturité. Elle travaille beaucoup et a une belle persévérance. Pour une première compétition, qu’elle gagne avec son jeune cheval, c’est vraiment une surprise. »

Afin d’y arriver, la cavalière et son cheval rencontrent l’entraîneuse une à deux fois par semaine. « Avant la compétition, nous avions augmenté le rythme à quatre fois par semaine », indique Mme Perron. Avant les Jeux équestres du Québec, il faudra encore augmenter la cadence.

Du 27 au 29 septembre à Bécancour se dérouleront les Jeux équestres du Québec, et en revenir fière de sa performance et avec le sourire reste maintenant le principal objectif de Lou.

Un sport en déclin au Québec

Même si le Québec peut produire des championnes en équitation comme Lou, les compétitions internationales ont un peu plus de mal à s’y implanter. « Nous avons eu en effet cette année deux compétitions internationales programmées. Par manque de moyens essentiellement, elles ont été annulées », confirme Mme Perron.

Il faut dire que les enjeux financiers dans ce sport sont importants et les candidats à pouvoir le pratiquer doivent faire de gros sacrifices financiers pour accéder à l’élite. « C’est un sport difficilement accessible par rapport aux coûts que cela engendre. Il faut compter au moins 400 $ par mois pour seulement héberger un cheval, sans compter le coût des compétitions et des entraînements », de préciser l’entraîneuse.

Question aux lecteurs : Avez-vous déjà été attirés par les sports équestres?