Près de 89 % des revenus de Saint-Bruno proviennent des taxes

Les taxes représentent la majeure partie des revenus de Saint-Bruno, à hauteur de 88,67 % (53 374 800 $), selon les prévisions budgétaires de 2014. Le secteur résidentiel (maisons unifamiliales et immeubles à 6 logis et plus) compte pour 47,10 % des revenus et 53,12 % du total des taxes. Les secteurs commercial et industriel représentent respectivement 32,29 % et 3 % des revenus, mais pour 36,42 % et 3,38 % des taxes.

« Les Villes sont toujours sous pression. Parce qu’à chaque fois que l’on a une augmentation des taxes, on ne peut la compenser qu’en très grande partie dans les taxes résidentielles. Nous n’avons pas d’autres sources de revenus, explique le maire, Martin Murray. L’essence même des récriminations et des demandes des municipalités concerne la diversification des champs de revenus, mais ils resteront toujours les taxes et les impôts. » La différence (11,33 %) provient de transferts, services rendus, imposition de droits, amendes, pénalités, intérêts et autres.

Rien que dans le secteur commercial (36,42%), les Promenades de St-Bruno compensent pour à elles seules pour 42,92 % (8 343 250$).

Étant donné que l’exercice budgétaire de 2013 ne sera présenté au conseil qu’en mai prochain, l’année de référence pour comparaison est 2012. Selon les résultats de celle-ci, les taxes résidentielles comptaient pour 45,94 % des revenus et 54,23 % des taxes. Les commerces et industries : 29,66% et 2,67 % des revenus, et 35 % et 3,15 % des taxes. Les revenus provenaient alors à 84,72 % (51 097 915 $) des taxes.

Chambre de commerce Mont-Saint-Bruno

À la Chambre de commerce Mont-Saint-Bruno (CCMSB), on signale qu’aucune plainte n’a été rapportée au sujet de l’augmentation des taxes commerciales.

Toutefois, l’organisme a adressé au maire l’inquiétude des commerçants : « Selon notre analyse, la ville de Saint-Bruno-de-Montarville ne sera bientôt plus compétitive avec les villes avoisinantes, si ce n’est pas déjà la réalité, si les gens d’affaires continuent à voir des augmentations de 3,8 % aux édifices commerciaux et de 3,24 % aux édifices industriels », peut-on lire dans leur lettre ouverte.

La CCMSB offrait donc de participer à l’élaboration de mesures concrètes le plus rapidement possible, « afin d’alléger le fardeau fiscal des entreprises locales dès le budget 2015. » C’est l’une des raisons pour laquelle un des représentants de la Chambre siègera sur le Comité consultatif de développement économique de la Ville.